La France vient de lancer une initiative internationale pour fournir une meilleure sécurité aux mineurs lorsqu'ils naviguent en ligne. Elle regroupe différents pays comme la Nouvelle-Zélande, l'Estonie, mais aussi des firmes de renom comme Qwant, Google, Microsoft, Amazon, etc. L'initiative s'ouvre également à tout le monde, d'après le locataire de l'Élysée.
Un laboratoire pour la protection de l'enfance en ligne a été mis en place à Paris. Le président de la République a annoncé sa création le 10 novembre 2022. Cette structure rassemble différents acteurs internationaux comme des régulateurs, des organisations non gouvernementales (ONG) et des plateformes. Elle a été préparée durant une réunion tenue en marge du Forum de Paris sur la Paix . Un regroupement auquel ont participé TikTok, Snap...
Autant de sociétés auprès desquels les développeurs freelances peuvent prospecter. À signaler que ces professionnels indépendants sont de plus en plus recherchés aujourd'hui. Pour cause, les compétences manquent alors que les organisations en ont besoin pour accompagner leur digitalisation.
Des mesures de régulation s'imposent
Le laboratoire en question vise à trouver des solutions pour contrôler les contenus sur Internet et ainsi mieux protéger les enfants. Emmanuel Macron a invité toute personne qui le souhaite à apporter bénévolement leur aide au projet . Le chef de l'État a déclaré que le Web ne peut pas exister en tant qu'espace échappant au droit. Il a insisté sur le fait que :
[...] C'est le combat qu'on a mené contre le terrorisme, qu'on mène contre les discours de haine en ligne. C'est ce qu'on doit poursuivre au niveau de la protection de nos enfants.
Emmanuel Macron
Le laboratoire s'inspire de l' Appel de Christchurch contre l'emploi d'Internet comme instrument de propagande terroriste. Une initiative prise par la France et la Nouvelle-Zélande après les attentats du 15 mars 2019 dans cette ville néo-zélandaise. Un suprémaciste blanc avait alors attaqué deux mosquées locales, tuant 51 personnes. Durant un certain nombre d'heures, les photos capturées par le criminel étaient à l'époque demeurées visibles sur le Web. Le Forum mondial d'Internet contre le terrorisme (GIFCT) a connu une refonte grâce à cet appel. Cet ajustement a permis de supprimer plus vite les images quand une crise survient .
Twitter soutient le gouvernement dans son projet
Emmanuel Macron a précisé dans un tweet que la protection des enfants sur le Web requiert :
- Une augmentation de l'efficacité pour faire disparaître les contenus problématiques ;
- Un affermissement de la réponse au harcèlement et de son identification ;
- Un renforcement de la détection et de la répression des prédateurs sexuels ;
- Un meilleur contrôle de l'âge des internautes.
Il a souligné que le laboratoire devra chercher de bonnes pratiques permettant d'intervenir avec coordination et vite :
[...] Entre les multiples plateformes numériques pour retirer les contenus pédopornographiques ou intimes qui ont été diffusés sans le consentement des mineurs et de leur famille.
Lors du lancement de cette initiative, le président français s'est adressé à Elon Musk, qui venait de racheter Twitter. L'invitant à y adhérer, il a posté sur le réseau social :
L'oiseau protègera-t-il nos enfants ?
Elon Musk
Le message fait allusion au fameux logo de la compagnie. Le multimilliardaire a répondu à l'affirmatif le lendemain même de la publication. Ils prendront des dispositions allant dans ce sens, a-t-il ajouté .
L'inauguration de ce laboratoire arrive à un moment où Internet expose de manière croissante les moins de 18 ans :
- À la violence ;
- Au harcèlement ;
- À la pornographie.
En 2020, par exemple, le nombre de violences en ligne contre les enfants français a flambé de 57 % . Ce chiffre provient de l'association e-Enfance.