Depuis le début de la guerre en Ukraine, les cyberattaques visant les sites gouvernementaux, ainsi que ceux des collectivités locales et services publics ne cessent de croître. Tout récemment, France Travail a été la cible des pirates informatiques. Ces derniers ont réussi à s’infiltrer dans le système d'information de cet organisme, et voler des données sensibles.
Les mots de passe et les coordonnées bancaires épargnés
Selon l’annonce faite par France Travail le 13 mars 2024,
43 millions d’inscrits s’exposeraient à un risque de divulgation de leurs données personnelles d’identification
Suite à cette attaque ayant lieu entre le 6 février et le 5 mars.
Dans son annonce, l’organisme a tenu à préciser que
Les cybercriminels n’ont pas pu soustraire les mots de passe et les coordonnées bancaires des inscrits.
Cette attaque n’aura de ce fait aucune répercussion sur l’indemnisation des demandeurs d’emploi.
En revanche, des informations très sensibles ont été dérobées : nom et prénom, date de naissance, adresse physique et électronique, numéro de téléphone, numéro de sécurité sociale et identifiant France Travail.
Une plainte a déjà été déposée auprès des autorités judiciaires, et le Premier ministre a déclaré que des contre-mesures seront déployées. L’urgence est réelle, la plupart des sites de l’État faisant actuellement l’objet de piratages successifs.
Vers la création d’un système d’alerte sur le territoire de l’UE
Face à la recrudescence des attaques visant les entreprises et les institutions étatiques des pays membres de l’UE,