Selon les professionnels du numérique, environ 5 à 6 PME sur 10 cessent leur activité dix-huit mois après avoir subi une cyberattaque. Cette tendance est observée depuis une quinzaine d’années, ce qui amène les experts du secteur à considérer les cyberattaques comme un fléau touchant particulièrement les petites structures déjà fragilisées par des difficultés financières.
Hausse du risque de défaillance après une attaque
Si les statistiques diffèrent d’une année à l’autre, les faits ont révélé que le risque de défaillance augmente quelques mois après une attaque. Et ce problème ne touche pas uniquement les PME, mais aussi les sociétés de taille plus importantes (ETI).
D’autre part, des études ont permis de découvrir que l’annonce de l’incident affecte la réputation de l’entreprise, et altère la confiance des clients et partenaires en elle, ce qui accélère la dégradation de sa situation financière.
Les chiffres ont fait état d’une hausse de près de +50 % du risque dans les 6 mois qui suivent une cyberattaque. Pour les entreprises françaises, celle-ci peut atteindre 80 %, selon une étude menée en 2020.
Devant ce constat, une question se pose : quelles mesures privilégier pour limiter le nombre de fermetures liées à des attaques informatiques ? Il faut pour cela doter les PME de solutions adaptées à leurs besoins et les aider à maîtriser la communication de crise.
Renforcer la résilience
Pour faire face à une cyberattaque, une PME doit renforcer la résilience de son système informatique. Pour cela, elle devra investir dans des moyens techniques et recourir aux services d’un expert cybersécurité pour l’accompagner dans sa démarche.
Il peut assurer différents types de missions, telles que :
- la mise en œuvre de processus pour sécuriser le SI de l’entreprise ;
- la surveillance de l’infrastructure IT ;
- la gestion des correctifs ;
- la mise en place des plans de continuité et de reprise d’activité ;
- la réalisation d’audits réguliers pour vérifier la conformité de la stratégie de cybersécurité de l’entreprise.