Une nouvelle fois, le ministère de la Justice a encore subi une cyberattaque. Menée par les hackers derrière le rançongiciel Lockbit, cette dernière illustre la multiplication des offensives visant les organismes publics. Un phénomène qui peut être observé à tous les niveaux et autour du globe, au Canada, par exemple.
Ces derniers jours, le groupe de hackers Lockbit 2.0 a sévi sur la planète cybernétique. Après s’être attaqué à Thales, il s’en est pris au ministère de la Justice le 27 janvier dernier. Dans le futur, personne ne sait quelle institution ou quelle société les malfaiteurs prendront-ils pour cible. Afin de se préparer à toute éventuelle attaque, il est ainsi conseillé de renforcer sa cybersécurité. Pour une tâche pareille, l’on peut faire appel à un consultant informatique si besoin est. Dans cette optique, il suffit de consulter différentes plateformes de missions spécialisées dans cette filière pour en trouver un. Parmi celles-ci, l’on mentionnera notamment Freelance informatique.
Le ministère a déjà été victime d’autres attaques dans le passé
Dans ce contexte, l’attaque qui a visé le ministère de la Justice s’appuyait sur le ransomware Lockbit. Les pirates, qui ont exigé une rançon, ont indiqué avoir dérobé environ 8 000 fichiers. Comme à leur habitude, un compte à rebours qui touchera à sa fin le 10 février 2022 a été lancé. À cette date, le cybergang menace de publier les documents volés si le gouvernement ne cède pas à leur demande. Face à cette situation, un porte-parole du département a déclaré :
Le ministère de la Justice a pris connaissance de l’alerte, et s’est immédiatement organisé pour procéder aux vérifications nécessaires, en lien avec les services compétents dans ce domaine.
Pour la Justice française, cette offensive constitue une parmi tant d’autres dont elle a déjà fait l’objet auparavant. À titre d’exemple, une cyberattaque a été lancée en septembre 2020 à son encontre. Celle-ci portait sur une campagne de spear phishing combinée à des chevaux de Troie et visait :
- Des avocats spécialisés ;
- La juge d’instruction du pôle national financier Aude Buresi, chargée d’enquêter sur des affaires sensibles (Société Générale contre Kerviel, Sarkozy-Kadhafi…) ;
- Le procureur de la République ;
- Etc.
Les cyberattaques se prolifèrent sur la scène étatique
Depuis quelque temps, les hackers s’attaquent de plus en plus aux entités publiques, surtout aux ministères. Le 24 janvier dernier, la municipalité de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) a affirmé avoir été confrontée à une attaque informatique :
- De forte intensité ;
- Organisée.
Elle informait toutefois que malgré que certains services communaux étaient touchés et que l’accès à Internet très restreint :
La continuité du service public reste assurée.
En 2020, c’est le département de l’Éducation nationale qui a été victime de la plus grande fréquence d’attaques. En une année, elle est passée d’une vingtaine, en 2019, à 56. L’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) révèle que derrière cet organisme se trouvent les ministères :
- De l’Économie ;
- De la Transition écologique.
Le phénomène est également remarqué dans d’autres pays. Le 19 janvier dernier, le ministère canadien des Affaires étrangères a subi une cyberattaque. Le 24 janvier 2022, l’existence de l’offensive a été reconnue par les agences fédérales de sécurité informatique du pays.