Sur le Web, savoir faire la différence entre les mauvais bots et les bons bots est essentiel. Et pour cause, la cybersécurité et les robots informatiques sont fortement liés. D’ailleurs, les piratages à l’aide de bots malveillants ont augmenté récemment. Pour se protéger, l’adoption de précautions ou de mesures correctives appropriées se révèle donc indispensable.
Les robots informatiques dits bots désignent des logiciels capables d’effectuer automatiquement des tâches sans aucune intervention humaine. Ils sont souvent utiles pour faire fonctionner Internet correctement. À titre indicatif, ces programmes produisent près de 38 % du trafic sur le Web . Afin d’examiner le contenu des pages en ligne, Google exploite par exemple des crawlers. Ces derniers lui permettent de fournir des propositions pertinentes dans les résultats de recherche.
Cependant, les bots dangereux existent aussi. De nombreux hackers s’appuient sur eux pour paralyser un site web, subtiliser des informations ... Les experts en cybersécurité doivent connaître ces outils malveillants afin de répondre à une attaque basée sur eux.
Des vecteurs de différents types de cyberattaque
À l’image d’autres formes de piratage, ceux passant par des mauvais bots peuvent être menés suivant diverses manières. On distingue entre autres les attaques par déni de stock . Dans cette méthode, les bots malveillants mettent au moins un produit d’un site e-commerce dans leur panier, sans finaliser l’achat. L’article est en conséquence affiché indisponible et les internautes ne peuvent plus se l’offrir.
Les fraudes publicitaires ou commerciales figurent aussi parmi les techniques employées par les cybercriminels. Pendant une telle campagne, les bots déployés exécutent par exemple des clics à grande échelle sur une annonce pour :
- Favoriser une meilleure position à une page dans les résultats de recherche ;
- Obtenir illicitement de l’argent de la part du propriétaire d’un site, etc.
Outre ces attaques, celles dites par déni de service distribué (DDoS) constituent un des plus fréquents actuellement. Elles sont fondées sur l’action d’un réseau de robots informatiques (botnet) et visent à empêcher l’accès au service ciblé.
De son côté, le scraping de contenu repose sur l’emploi de bots scrapers afin d’extraire les informations d’un site web. Ceux-ci peuvent télécharger des codes CSS, des vidéos, des textes …
Enfin, les pirates utilisent également des bots de spam pour s'introduire dans des systèmes IT. Cette technique consiste à envoyer massivement du contenu spam (commentaires sur les réseaux sociaux, SMS, e-mail) afin d’escroquer les internautes. Ceci par l’intermédiaire d’une incitation au téléchargement de virus, de fausses publicités, etc.
Comment se protéger contre ces logiciels malveillants ?
Pour se protéger efficacement contre des attaques de robots informatiques, quelques dispositions doivent être prises.
Il faut ainsi prêter attention aux messages indésirables et aux trafics inhabituels,
Qui sont susceptibles de dissimuler des mauvais bots.
Les programmes utilisés doivent être mis à jour à intervalles réguliers. On conseille en outre de bloquer tous les services proxy ou hébergeurs de bots célèbres. Par ailleurs, il convient de recourir à des machines puissantes avec des accessoires de qualité et robustes.
Comme ces appareils embarquent des logiciels et des systèmes d’exploitation authentiques, leur protection est accentuée.
L’utilisation d’un gestionnaire de bots est aussi recommandée.
Cette solution aide à différencier les bots utiles et leurs variantes malveillantes. Ce qui permet de se défendre en déjouant, sans intervention humaine, n’importe quelle tentative de fraude. Une fonctionnalité évitant à l’usager de devoir dresser manuellement une liste de programmes à bloquer et à autoriser. Enfin, ces outils fournissent généralement des rapports afin d’étudier la qualité d’un trafic et d’optimiser un processus. Parmi les meilleurs gestionnaires du marché, on cite Netacea Bot Management, Cloudfilt...