La pépite française Verkor, spécialisée dans la fabrication de batteries électriques pour automobile, a bouclé un tour de table. Elle compte investir l'argent récolté dans un projet qui créera beaucoup d'emplois dans l'Hexagone. Dans la prochaine phase de sa croissance, la start-up songe également à organiser sans tarder une autre ronde de financement.
Verkor ambitionne de construire enfin sa première usine, qui sera établie à Dunkerque sur un terrain de 150 hectares. Pour que la finalisation financière de cette structure aboutisse, l'entreprise devrait lever d'ici peu 1,5 milliard d'euros, selon Les Échos. Le chantier devrait commencer l'année prochaine. Lorsque le site entrera en service, en 2025, il devrait produire chaque année 16 GWh de batteries électriques pour voiture.
Remarque : les consultants IT peuvent chercher des missions auprès de cette jeune pousse. Ces spécialistes de l'informatique sont d'ailleurs de plus en plus demandés puisqu'ils sont disponibles rapidement. Ils apportent de plus un grand avantage fiscal aux organisations qui les emploient.
Un centre dédié à la technologie sera construit
Cette ambition de Verkor semble pertinente, sachant que la commercialisation d'automobiles thermiques sera interdite dans l'Union européenne dès 2035. La stimulation de l'écosystème de véhicules électriques s'impose donc. Des projets à l'instar de celui de la pépite grenobloise sont menés à cet effet.
Dans le même dessein, la start-up désire édifier un pôle technologique dans la capitale des Alpes. Localisé sur un site appartenant par le passé à Siemens, celui-ci est attendu entre janvier et mars 2023. D'une superficie de 1,5 hectares, il renfermerait entre autres un institut de formation, un laboratoire de recherche... L'entreprise a déclaré dans un communiqué que ce centre d'apprentissage vise à :
Répondre au besoin croissant de main-doeuvre spécialisée dans le secteur des batteries.
La firme a réuni 250 millions d?euros pour payer la construction de ce bâtiment. Dans les détails, la valeur d'acquisition du site à Siemens a été estimée à 70 millions d'euros. Verkor a par ailleurs vendu 80 millions d'euros d'obligations convertibles à des industriels et des fonds de placement. Une dette de 51 millions d'euros a aussi été contractée auprès de Société Générale et Santander Corporate & Investment Banking. Enfin, la Banque européenne d'investissement a octroyé 49 millions d'euros à la jeune pousse. Une somme qui lui a été attribuée dans le cadre d' Innovfin, une initiative pour financer l'innovation gérée par cet organisme.
La start-up bénéficie du support du gouvernement
Le président du directoire de Verkor, Benoit Lemaignan, s'est félicité de ce tour de table. Cette opération représente, d'après lui, une concrétisation additionnelle des efforts consentis depuis 2020. Ceci pour bâtir l'électromobilité de demain sur le Vieux Continent.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, s'est pour sa part réjoui du projet de l'entreprise. Il a indiqué que son centre de technologie permettra :
[...] De créer des milliers d'emplois localement et de renforcer l'industrie des batteries et de l'automobile en France. [...]
Bruno Le Maire
Il a ajouté que l'État promet de fournir un soutien immuable à cette pépite prometteuse. Verkor dispose aussi de l'appui d'autres géants de la filière industrielle tricolore comme Schneider Electric, Arkema ou encore Renault.
Du point de vue des nouvelles technologies, la région de Grenoble est connue pour sa très forte attractivité. Signe de cet attrait, STMicroelectronics et GlobalFoundries ont par exemple annoncé en juillet 2022 un investissement massif à Crolles. Les fondeurs prévoient de débourser 5,7 milliards d'euros pour y installer une usine de semi-conducteurs. Une initiative qui contribuera à générer plus de 1 000 nouveaux emplois dans la collectivité. À titre de remarque, un site de fabrication de la multinationale franco-italienne y est déjà implanté.