La zone Google Cloud France sera effectivement accessible dès le 30 juin. L’enjeu est de proposer des services de qualité dans l’Hexagone. Limiter aussi la mainmise des grands groupes tels que Microsoft et Amazone est un objectif du géant américain Google. L’arrivée de Google Cloud sur le territoire français n’est plus qu’une question de jours.
Maintes fois annoncée et autant de fois retardée, le nuage Google Cloud compte rattraper son retard en France. Dès la prochaine saison estivale, l’environnement Google Cloud France sera opérationnelle. Tous les utilisateurs et clients de la firme américaine sont donc conviés ce 30 juin afin de participer à cette ouverture officielle.
L’implantation de Google en France est une opportunité pour les ingénieurs et informaticiens en Freelance informatique . Ils pourront grâce à leurs compétences informatiques proposer des solutions techniques pour améliorer les systèmes d’informations par exemple. Les profils assez diversifiés des experts en informatique aideront l’entreprise à mieux atteindre ses objectifs en France.
La région Île-de-France accueillera très bientôt 3 centres de données pour le compte de Google Cloud. Ils seront tous connectés sur le réseau d’Alphabet. AWS ou Amazon Web Services et Azure pour le compte de Microsoft ont déjà une implantation de data en France. Ces concurrents directs de Google disposent chacun de 3 centres de données aussi.
On constate un changement par rapport à l’exploitation des utilisateurs des concurrents. Ceux de Google n’auront pas la possibilité de choisir leur point de réplique. En d’autres termes, c’est la firme qui les sélectionnera pour ces derniers.
Le modèle de data center installé dans l’Hexagone aura la même architecture que celui basé au siège en Amérique. Les systèmes de sécurité aussi seront pareils. En comptant la nouvelle implantation française, ce sont au total 31 régions où on recense les centres de données Google. Parmi ceux-ci, on dénombre près de 10 sur le vieux continent :
Avec 8 %, tout un chemin reste à faire pour Google afin de rattraper la part de marché de ses concurrents.
L’objectif de la société américaine d’ouvrir des centres de données en France est précis. Se rapprocher des utilisateurs afin de créer de la proximité et être plus attentif et réactif à leurs besoins. Cette approche commerciale pourrait se relever gagnante et convaincre ceux qui doutent encore du potentiel de Google sur les solutions Cloud.
Pour l’heure, les chiffres ne sont pas en faveur de la firme. Malgré des indices favorables sur sa croissance en hausse de 48 % par rapport à 2021. Microsoft reste toujours premier avec 46 % du marché Cloud, contre 17 % pour Amazon et enfin Google avec 8 %. Les autres fournisseurs comme Scaleway, 3D Outscale, OVHcloud, Oracle ou IBM se partagent les 29 % restants.
Les consultants dans les domaines informatiques peuvent saisir la future installation de Google pour faire valoir leur qualité. En effet, l’entreprise aura besoin de ce genre de profil pour répondre aux défis technologiques et informatiques. Surtout pour les solutions organisationnelles et techniques où le consultant informatique jouera un rôle important.
Le statut de freelance en informatique est aussi un atout pour collaborer de manière indépendante avec tous les acteurs du Cloud.
On sent l’inquiétude monter dans les rangs des associations françaises du secteur. Surtout en termes d’autonomie numérique en Europe. Ces associations pensent que :
Les entreprises françaises ne s’appuient pas assez sur les acteurs technologiques européens.
Le géant de Mountain aura à cœur de se conformer à la législation française et promet de :
Répondre à des exigences fortes en matière de conformité, de localisation des données et autres réglementations spécifiques à la France et à la zone euro.
Malgré les alertes des associations et des entreprises qui prônent la souveraineté européenne, un constat demeure. Il est assez bien résumé par le cabinet Markess by Exaegis à propos des fournisseurs français, ils :
Ne peuvent rivaliser avec les investissements colossaux des hyperscalers, chiffres en milliards de dollars annuels.
Les acteurs étrangers et surtout américains ne sont donc pas prêts à baisser la garde sur leur monopole dans le Cloud.