Hewlett Packard Entreprise a annoncé en marge de son événement Discover la onzième génération du ProLiant RL300. Un serveur embarquant une puce Altra, reposant sur une architecture Advanced RISC Machine (ARM) et construite par Ampere. Cette machine a été conçue pour les applications Cloud-natives. Son support est fondé sur le projet OpenBMC.
La conférence annuelle du groupe Hewlett Packard Entreprise (HPE), Discover, s’est tenue fin juin dernier à Las Vegas. Lors de cet événement, la société américaine a dévoilé le serveur ProLiant RL300 Gen11. Le premier à être alimenté par des CPU Altra Max et Altra. Signés Ampere, ces processeurs comprennent jusqu’à 128 et 80 cœurs Neoverse créés par ARM . Avec ce produit HPE, les serveurs issus de cette entreprise britannique agrandissent leur part de marché dans ce secteur.
Pour information, les experts IT peuvent devenir Consultant informatique pour ces firmes. L’adoption de cette forme d’emploi s’accompagne de plusieurs avantages tels que la possibilité de choisir librement où exécuter ses missions.
La disponibilité du produit est attendue pour le troisième trimestre 2022
Le Proliant RL300 Gen11 devrait arriver sur le marché entre juillet et septembre 2022. Sa facturation pourra être assise sur le service de paiement à l’usage Greenlake . Sur le plan du support, HPE a basé ce matériel sur le projet en Open source OpenBMC. Un outil collaboratif que Linux a développé pour les BMC (contrôleurs de gestion de la carte mère) sur les serveurs. Le dernier-né de la gamme ProLiant, qui est conçu pour les entreprises, est équipé :
- De la sécurité intégrée Silicon Root of Trust ;
- De fonctions de contrôle à distance Integrated Lights-Out (iLO).
Offrir des machines s’appuyant sur ARM, HPE l’a déjà fait moult fois. Le géant technologique texan a en effet déjà proposé :
- Les systèmes Moonshot destinés à l’accomplissement de tâches spécifiques comme l’analyse des images de caméra de vidéosurveillance, entre autres ;
- L’Apollo, doté de microprocesseurs Fujitsu A64FX.
Cependant, le dernier ProLiant cible une clientèle plus étendue.
Le matériel cible un marché encore insuffisamment exploité
Le fournisseur a aussi détaillé que le serveur qui sera distribué prochainement vise les charges de travail Cloud-native . Ce matériel est donc surtout destiné aux workloads plus autonomes à l’égard des systèmes Windows. Le choix de ce positionnement représente aussi un appel aux fabricants de serveurs à investir dans ce marché . Pour l’heure, ce dernier n’a pas encore pris son envol.
Le ProLiant RL 300 de onzième génération constitue un serveur monosocket 1U . Il comporte :
- Deux emplacements OCP 3.0 pour recevoir des NIC (cartes d’interface réseau) définies par l’Open Compute Project ;
- Trois bus Peripheral Component Interconnect Express (PCIe) ;
- Deux options de SSD NVMe M.2 pour supporter les charges de travail requérant un stockage haute performance ;
- De l’espace pour jusqu’à 10 SSD NVMe.
En plus de ces fentes, le serveur inclut également 16 slots de mémoire vive de format DIMM. Ces derniers lui confèrent une capacité de RAM pouvant monter jusqu’à 4 téraoctets par système .