Gartner a livré quelques projections relatives aux dépenses universelles en informatique en nuage pour cette année. Les sociétés surpassant les phases pilotes de l’emploi de cette technologie débourseront une somme importante en 2022, avance-t-il. Ce montant est en partie porté par la façon dont le travail est organisé actuellement.
La crise sanitaire favorise en ce moment la tendance aux situations de travail alternant le mode présentiel et distanciel. Ce qui soutient le déploiement des services d’infrastructure natifs du Cloud computing. Un domaine dans lequel de nombreux Consultant fonctionnel sont spécialisés.
À propos de ces experts IT, on rappellera que travailler en freelance confère beaucoup d’avantages. Ce dispositif offre par exemple une grande liberté dans le choix des clients avec lesquels on souhaite collaborer. D’ailleurs, les spécialistes dans le domaine de l’IT sont souvent sollicités. D’autant plus que le domaine de l’informatique évolue sans cesse, les opportunités de missions sont parfois nombreuses.
La transformation digitale s’accentue
Dans ce contexte, Gartner estime qu’en 2022, les dépenses mondiales en Cloud public augmenteront à 494,6 milliards de dollars. D’une année sur l’autre, le cabinet de recherche table en effet sur une intensification de 20,4 % . La progression se maintiendrait jusqu’en 2023, portant le poids du marché à 599,8 milliards de dollars (+21,2 %).
La tendance à la croissance ne devrait pas surprendre. Au fil des années, le marché de l’informatique en nuage s’agrandit. La crise liée au Covid-19 n’a fait que rendre la digitalisation des organisations plus rapide . Au fond, en migrant les workloads vers les infrastructures nuagiques, l’on a la possibilité d’y accéder de n’importe où. En conséquence, le travail à distance ou en présentiel est facilité. Pour cette raison, Gartner prévoit également un développement significatif des services connexes à l’informatique nuagique. Parmi ceux-ci, il a cité la fonction d'accès sécurisé en périphérie, qui appuie davantage le travail hybride.
Cette année, les PaaS (services d’infrastructure d’application) devraient constituer un des segments les plus déterminants dans cette montée des dépenses. Ils en totaliseront 109,6 milliards de dollars en 2022. Devant ce secteur se trouve celui de la DaaS , ou poste de travail en tant que service. Les projections de croissance pour cette branche ont été estimées à :
- 26,6 % cette année ;
- 23,7 % l’année prochaine.
Les ventes d’IaaS croîtront substantiellement en 2022
En parallèle, la plus importante hausse des dépenses devrait tourner autour de l’ IaaS (infrastructure en tant que service). Les investissements dans cette forme de Cloud computing sont promis à une évolution de 30,6 % en 2022. Pour 2023, ce pourcentage se situera à 30,5 % .
En volume, le SaaS (logiciel en tant que service) se présente en revanche comme la plus grosse catégorie de Cloud computing. Les ventes y afférentes se hisseront à 176,6 milliards de dollars en 2022 . En face, celles de l’ IaaS affichent un déficit de plusieurs milliards de dollars. Par rapport au DaaS , l’écart s’élève à 174,6 milliards de dollars. Au total, 82 % du chiffre d’affaires du Cloud reposeront cette année sur les PaaS, IaaS et SaaS.
Cette envolée des dépenses résulte notamment des choix adoptés par les sociétés lors de l’achat de services Cloud Native. Elles s’orientent vers des produits de plus en plus sophistiqués, commercialisés à des tarifs coûteux . Gartner évoque entre autres l’exemple du machine learning , de l’ intelligence artificielle , ou encore des conteneurs …