Le système de gestion de base de données relationnelle et objet SGBDRO est appelé PostgreSQL. C’est un logiciel libre accessible selon les termes de licence de type BSD. C’est le principal concurrent des systèmes de gestion de base de données propriétaires tels que Oracle, Sybase, Informix, Microsoft SQL Server et libres comme Firebird et MariaDB.
À l’instar d’autres projets libres comme Linux et Apache, ce système de gestion de base de données n’est pas édité par une entreprise particulière, mais est géré par une communauté de développeurs internationale et plusieurs entreprises. Ils s’arrangent à produire toujours des versions stables et un dépôt régulièrement mis à jour.
C’est une méthode très appréciée par les producteurs de systèmes informatiques, les applications conçues à travers ses bases de données sont facilement mises à jour et les ressources sont toujours disponibles.
Le système de gestion de base de données Ingres a pour concepteur Michael Stonebraker. Le développement d’INtelligent Graphic RElationnal System débute en 1985 à partir de rien. Une version améliorée voit le jour et se fera appeler dans un premier temps post-Ingres, puis Postgres, avant de finalement s’appeler dès 1995 PostgreSQL.
De 1994 à 2005, c’est Computer Associates qui détient les droits du logiciel avant qu’un fonds d’investissement ne rachète l’essentiel de ses droits pour en faire un logiciel libre dès 2004. Une licence non privée fonctionnant sous le label GNU.
Le logiciel se fait appeler jusqu’à la fin 2011 Actian, et l’éditeur promet des réformes fortes accompagnées d’un changement de stratégie.
De nouvelles versions de systèmes de gestion de base de données voient le jour et permettent d’améliorer la disponibilité des performances. C’est le cas des Mainframes de CA avec IDMS et Datacom.
Tous deux viennent répondre à des contraintes de traitement de volume intensif tels que les travaux « batch » reliés aux applications fonctionnant sur les plateformes distribuées et les transactions en ligne. De tels SGBD sont très appréciés des entreprises de grande taille comme State Street Corporation et BT pour la gestion des applications importantes.
L’évolutivité et la disponibilité qu’apportent de nouveaux systèmes de gestion vont en droite ligne avec la politique de CA pour les bases de données mainframe.
Il existe bon nombre de systèmes de gestion de base de données avec des guides d’utilisation. Certains sont payants et d’autres non, mais pour des raisons évidentes nous aborderons uniquement le côté technique.
Pour aller plus loin, il est sage de contacter le service d’assistance de l’éditeur pour les tarifs. Une base de données doit fournir plusieurs fonctionnalités tels les fonctions scalaires, les déclencheurs...
Malgré la diversité en nombre des SGBD, chaque logiciel de gestion à sa richesse fonctionnelle. Même si l’administrateur de la base n’est pas obligé de connaître toutes ces fonctions, les avoir à disposition présente des gages pour l’administration de la base.
Parmi les logiciels de SGBD, on retrouve les récents et aussi les plus anciens comme DB 2 - UDB, Sybase ASe, Oracke et Microsoft SQL Server.
Le SGBD permet une fois les données enregistrées, de les trier, les rechercher, les modifier, de créer des comptes rendus (reporting) sur les informations contenues dans la base de données.
Il facilite l’étiquetage des données, la structuration des informations qu’héberge la base de données, le contrôle des règles de conformité comme l’absence de redondance. Les caractéristiques des informations contenues dans la base de données, de même que les règles de cohérences, les relations, la liste des contrôles d’accès sont sauvegardées dans un catalogue situé à l’intérieur de la base de données et géré par le SGBD.
SQL reste le langage informatique le plus utilisé pour manipuler les bases de données.