Le consultant technique assure une veille technologique importante dans son domaine de spécialité. Il participe ainsi, en relation avec le directeur de projet et le directeur du département Conseil, à l’élaboration et au positionnement de l’offre.
En outre, le consultant technique identifie les partenaires technologiques (éditeurs de logiciels, sociétés de conseil en système d’information, SSII…) compétents dans son domaine d’expertise technique et susceptibles d’apporter une contribution complémentaire à celle de son entreprise.
Le consultant technique intervient à la demande des ingénieurs commerciaux, des ingénieurs d’affaires et ingénieurs avant-vente lors des phases préalables à la signature des contrats. Il apporte ainsi au client une expertise technique pointue et participe à la rédaction de la réponse à l’appel d’offre.
Le consultant technique réalise, lors des phases amont des projets, des audits techniques permettant d’analyser l’existant et de faire émerger des solutions (il pourra s’agir par exemple d’audit de sécurité afin de vérifier la solidité de la solution logicielle). Il conseille ainsi le client (maîtrise d’ouvrage ou architecte) dans les choix de ses infrastructures logicielles et matérielles.
Par ailleurs, le consultant technique apporte un appui technique aux équipes de développement et prend en charge certains développements spécifiques. Il participe également à l’installation lorsqu’il s’agit de matériels ou de logiciels complexes.
De plus, le consultant technique est chargé de garantir la performance des nouvelles applications. Il joue le rôle d’interface entre les équipes en charge du développement ou de l’intégration et les utilisateurs finaux. En somme, le consultant technique peut prendre en charge certains développements.
En tant que consultant senior et expert reconnu, le consultant technique peut avoir l’opportunité de représenter son entreprise lors de colloques, séminaires, conférences, congrès, tant en France qu’à l’étranger, et assurer des présentations devant d’autres experts, des utilisateurs et des chercheurs.
Plus largement, le consultant technique peut être responsable de la capitalisation et de la transmission du savoir-faire technique via :
Dans ce cadre, le métier de consultant technique peut se confondre en termes de missions avec celui de l’ingénieur d’étude et développement et les responsabilités sur les phases amont (veille, audits, avant-vente…) sont peu ou pas représentées. La part du développement dans son activité est alors dominante ou exclusive.
Dans ce cadre, les missions d’un consultant technique sont complètes et combinent missions verticales (expertise technique) et horizontales (participation à toutes les phases du projet y compris les phases d’avant-vente. L’expertise technique est spécifiée, soit en fonction de la connaissance d’une offre logicielle dominante (par exemple : consultant SAP), soit par rapport à un regroupement d’offres formant un ensemble cohérent (par exemple : consultant CRM ou Business Intelligence).
Dans ce cas, le consultant technique est très présent sur les phases de commercialisation de l’offre et de réponse aux appels d’offre : il travaille en symbiose avec les ingénieurs avant-vente et les ingénieurs commerciaux. Plus en aval, le consultant technique intervient sur les étapes de paramétrage du logiciel en fonction des attentes du client.
Le poste de consultant technique s’adresse à des candidats disposant au minimum d’une expérience de 3 ans.
Le consultant technique doit comprendre parfaitement le système d’information de l’entreprise (réseau, système, infrastructures, exploitation…). Il doit aussi avoir des connaissances solides des problématiques fonctionnelles (spécifications fonctionnelles) exprimées par les utilisateurs.
D’autre part, le consultant technique doit être un expert technique dans le domaine concerné par le poste :
En outre, le consultant technique doit être ouvert vers les technologies objet (type J2EE, ASP.net) qui sous-tendent aujourd’hui l’essentiel de l’offre logicielle. Il doit également maîtriser l’anglais pour comprendre les documentations techniques, une partie importante de l’offre logicielle venant des États-Unis. Aussi, de nombreux séminaires, colloques, présentations se déroulent exclusivement en anglais.
Le consultant technique doit être ouvert d’esprit afin de prendre en compte et d’intégrer les évolutions relatives à son domaine d’intervention. Il doit savoir faire preuve de rigueur et de ténacité. En effet, le consultant technique ne doit pas s’arrêter à une vision superficielle du sujet. Il doit poursuivre sa réflexion pour pouvoir fournir une prestation fiable et de qualité.
Par ailleurs, il est important que le consultant technique demeure curieux et ouvert aux évolutions récentes afin de préserver sa capacité à innover et de rester à la fois compétitif et motivé. Il doit également avoir de bonnes aptitudes relationnelles avec le client, afin de le rassurer sur la crédibilité technique de l’offre et contribuer ainsi à l’obtention et au développement de l’affaire.
En somme, le consultant technique doit avoir des qualités d’écoute accrues aussi bien vis-à-vis du client que des équipes internes (développeur, consultant fonctionnel, ingénieur avant-vente…). Il doit également avoir des capacités pédagogiques développées pour expliquer l’offre en interne et en externe.
Source : https://www.apec.fr/