Depuis maintenant trois décennies, les acronymes comme 2G, 3G, 4G et maintenant 5G ont progressivement permis de jalonner l’évolution des réseaux et des normes de télécommunications.
L’avènement du réseau GSM a progressivement marqué le développement des générations de normes téléphoniques. Mais au juste, d’où vient ce réseau ? Il a été lancé en 1991 par la Conférence Européenne des Postes de Télécommunications (CEPT) afin de pallier à la dimension lourde et encombrante qui caractérisait les premiers terminaux mobiles.
Ce réseau correspondait tout simplement à la première norme de téléphonie cellulaire numérique dont l’objectif premier était de pouvoir passer des appels ; avant lui, il s’agissait d’un réseau analogique dit de première génération d’où l’emploi du sigle « 2G » pour le désigner.
Le but de cette nouvelle norme était d’allier un confort d’utilisation devenu nécessité à une compatibilité entre les téléphones fixes et les téléphones mobiles, sans oublier une réduction des coûts de fonctionnalité. Elle signifiait également les premiers pas dans la transmission de données numériques de volumes peu élevés comme les SMS ou les MMS.
Le dispositif G.S.M, encore utilisable, fonctionne par la combinaison de deux éléments, une station mobile et un module de sécurité (ou carte SIM). La station mobile, qui peut être par exemple un smartphone, va se connecter à un réseau G.S.M pour rechercher des signaux d’identification, appelés également fréquences. Ils sont émis de manière permanente par une antenne relais ; la station mobile va alors mesurer la puissance du signal reçu et déterminer quelle antenne possède le meilleur signal. Le téléphone, en parallèle, transmet à l’antenne en question un signal d’identification.
C’est en l'occurrence l’évolution logique des technologies de communication. Initialement considérée comme une norme de troisième génération (3.9G), car elle n’apportait pas toutes les satisfactions requises en termes de spécifications techniques demandées pour les normes 4G, elle est finalement reconnue officiellement en 2010 par l’Union Internationale des Télécommunications (IUT) comme une technologie 4G sans équivoque.
La norme LTE, acronyme pour Long Term Evolution, contrairement aux autres normes réseau, n’est pas quelque chose de figée et est en mesure d’être modifiée et améliorée au fil des années ; c’est à la dixième version du protocole, LTE-Advanced, que la norme a permis aux technologies de communication de passer à un niveau supérieur.
La force de la norme LTE réside dans sa constante évolution qui la rend toujours plus compétitive ; le consortium 3GPP, coopération mondiale entre des organismes de normalisation en télécommunications propose généralement une nouvelle version de la norme tous les 12 à 18 mois.
Dans sa globalité, le réseau 4G offre la possibilité de se connecter avec un mobile en bénéficiant d’un débit théorique de plus de 100 Mbit/s, permettant de transférer des vidéos et d’autres types de données numériques de grande taille.
La 4G est le grand passage au tout numérique, où les communications vocales utilisent le protocole internet. La technique pour ce processus s’appelle Voice over IP (voix sur IP en français) et permet de transmettre la voix sur des réseaux IP filaires ou non, privés ou d'Internet.
Il faut par ailleurs noter que la véritable 4G, la LTE-Advanced mentionnée plus haut, garantit une bien meilleure vitesse d’exécution (un débit maximum théorique d’1 Gbit/s) pour accéder aux sites internet, télécharger des applications ou des fichiers png.
L’Universal Mobile Telecommunications System (UMTS), parfois appelé la 3GSM ou 3G, est en quelque sorte la technologie passerelle entre le réseau G.S.M et la 4G LTE.
Lancée au milieu des années 2000, elle a ouvert l’ère de la mobilité sur tout support, pour toute destination et pour tout usage, fournissant un accès aux sites internet, vidéos et autres fichiers Multimédia.
HSPDA est l’abréviation de High Speed Downlink Packet Access, un protocole pour téléphonie mobile. Parfois appelé 3.5G, 3G+ ou turbo 3G, il constitue l’évolution logicielle de la 3G proposant des performances jusqu’à dix fois supérieures à cette dernière, offrant par exemple un très haut débit en matière de téléchargement.
La norme CDMA 2000 (pour Code Division Multiple Access) a été développée par l'équipementier de télécommunications américain Qualcomm et est un concurrent de l'UMTS. Elle est particulièrement utilisée aux États-Unis et en Corée du Sud.
Contrairement au réseau G.S.M qui emploie une carte SIM, le réseau CDMA va identifier un téléphone cellulaire grâce aux informations stockées dans la mémoire interne. La norme CDMA 2000 utilise par ailleurs la technologie EVDO (Evolution-Data Optimized) fournissant une plus large bande passante de données donc un débit de transmission plus rapide.
Quant au terme UTRAN (pour Universal Terrestrial Radio Access Network), il sert à désigner la partie accès radio d’un réseau de téléphonie mobile 3G U.M.T.S. Dans le détail, l'architecture d'un réseau UTRAN se compose d'antennes, des Node B, des contrôleurs de réseau radio (RNC) ainsi que de différents types de liaisons (fibre optique, cuivre ou faisceau hertzien) servant à raccorder les équipements précités.