Une enquête récente livre des précisions marquantes sur l’état de l’écosystème Java en 2022. Elle avance que dans l’utilisation du ramasse-miettes (Garbage Collector) le déploiement des conteneurs suscite des interrogations. On y lit que certains programmeurs abandonnent le JDK d’Oracle pour s’orienter vers d’autres opérateurs. L’examen a aussi débouché sur une indication clé de la version 11 de Java.
L’entreprise de logiciels d’analyse de données New Relic décortique l’écosystème Java dans un rapport dévoilé le 26 avril 2022. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce document s’avère très intéressant pour les consultants IT en Freelance France . Un type d’organisation que l’on peut adopter en suivant quelques étapes : s’informer sur le marché, choisir le statut juridique… Pour renseignement, ce dispositif permet de gagner divers avantages comme la flexibilité du travail, l’autonomie, l’indépendance, etc.
Pour revenir à l’étude de New Relic, elle révèle que les conteneurs ont vu leur popularité s'agrandir. Environ sept sur dix des solutions Java déclarées à la société américaine s’en servent.
Le Garbage Collector le plus célèbre porte sur le G1
Ce renforcement affecte la manière dont sont attribués la mémoire et les composants d’ordinateurs. Toujours d’après le rapport, une part plus notable de programmes marche avec 4 cœurs ou moins quand ils sont conteneurisés. Dans les infrastructures nuagiques où l’on utilise davantage de conteneurs, ces déploiements amoindris sont compréhensibles .
Toutefois, New Relic avertit qu’ils peuvent engendrer des complications imprévues dans certains logiciels . Les atouts du ramasse-miettes G1 sur les récentes JVM (Java Virtual Machine) s’éteignent majoritairement. Et ce, lorsqu’ils fonctionnent avec deux cœurs ou moins.
En d’autres termes, les machines unicœur pourraient également se servir du ramasse-miettes en série de Java. Dans la performance des JVM, le « garbage collector » joue un rôle déterminant. De manière automatique, il libère en effet de la mémoire . Dans ce cadre, G1 constitue le plus apprécié de ceux qui ont renoncé à la version 8 du langage informatique.
New Relic a aussi découvert que seulement 2,7 % des solutions IT en développement exploitent du Java non LTS. Une version qui dispose d’un support à long terme. Lancé en 2020, Java 14 apparaît comme la plus célèbre des variantes non LTS. Cependant, seulement 0,95 % des applications contrôlées l’emploie.
Amazon augmente sa part dans l’activité de distribution du JDK
Autre constat important de l’enquête : la v.11 constitue la mouture de Java la plus prisée en ce moment. Plus de quatre sur dix des logiciels en conception utilisent aujourd’hui cette version LTS (48 %). Par rapport à 2020, cette proportion a bondi de 36,89 points. Également avec un support à long terme, la v.8 se place juste derrière, en affichant une part de 46,45 %. Comparativement à 2020, elle a chuté de 38,03 points .
En outre, Amazon possède en 2022 22,04 % du marché des fournitures du JDK, ou kit de développement Java. En deux ans, il a connu une évolution de 19,86 points , d’après les données de New Relic. Devant le géant du commerce électronique se tient Oracle, avec 34,48 % (-40,52 pts).
L’éditeur d’outils de suivi des performances logicielles a rendu anonymes les informations gérées par son site pour dresser son rapport. Le document s’appuie sur les renseignements récoltés auprès de millions de solutions.