Afin de remédier à la pénurie de talents dans le domaine du numérique, l’école 42, fondée en 2013, exporte son modèle en ouvrant une cinquantaine de campus à travers le monde. À titre de rappel, cette école propose une formation gratuite au codage informatique pour tous les profils, sans distinction de sexe, d’origine, et d’âge. D’autre part, il n’est pas nécessaire de posséder un titre ou un diplôme pour accéder à cette formation.
Des dizaines de milliers d’étudiants formés
Au cours de ses 10 années d’existence, l’école 42 a pu former des dizaines de milliers d’étudiants issus de près de 30 pays. En effet, elle est déjà présente dans d’autres pays d’Europe comme l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ainsi qu’au Canada et au Brésil. La formation est aussi disponible dans différents pays de l’Asie, tels que le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Malaisie, et les Émirats arabes unis, mais également en Australie et au Maroc.
Actuellement, le nombre de campus ouverts à l’étranger ne cesse de multiplier, avec le lancement prochain de la formation en Angola et à Madagascar.
Au total, environ 37 000 personnes ont pu bénéficier de la formation gratuite en codage informatique proposée par l’école 42, selon les déclarations de ses dirigeants.
Plus d’un quart d’entre elles (22 %) sont des femmes ,
Ont-ils tenu à préciser. D’ici 2025, l’école vise 25 000 nouveaux étudiants répartis à travers le monde.
À l’issue de leur formation, ces étudiants pourront exercer le métier de développeur web, d’autant plus qu’ils ont la possibilité de pratiquer directement les acquis au cours de l’apprentissage. En effet, l'établissement met l'accent sur une pédagogie axée sur le travail en équipe, et les enseignements reposent sur le partage, la collaboration et l’entraide.
100 % de taux d’embauche
Sophie Viger, directrice de l’école 42,
A précisé que « tous les étudiants ont trouvé facilement un emploi à la fin de leur cursus ». « D’autres ont même été sollicités par des recruteurs dans les domaines de la cybersécurité et l’IA avant même d’avoir achevé leur formation », a-t-elle rajouté.
Sophie Viger