Le MONGODB est un système de gestion de base de données que l’on peut répartir sur plusieurs ordinateurs. Spécialisé pour les documents, ce système, qui est écrit en C++, ne nécessite pas de schéma prédéfini de données.
Lancé en 2009 par la société du même nom, il dispose d’une mise à jour régulière dont la dernière en date est la version 4.3.0 de 2019. Pour en disposer entièrement, il faut se procurer le serveur, les outils, les pilotes et la documentation qui sont sous licences.
Pour le serveur et les outils, ils sont disponibles sous la licence SSPL. Quant aux pilotes et la documentation, ils sont respectivement disponibles respectivement sous les licences suivantes : licence Apache et licence Creative Commons.
Ce système de gestion de base de données se caractérise le fait qu’il permet de manipuler des objets structurés sans un schéma prédéterminé.
Autrement dit, l’utilisateur a la possibilité d’ajouter les clés à n’importe quel moment sans devoir reconfigurer la base. À noter qu’il ne manipule que des objets structurés au format BSON (JSON binaire).
Ce système de gestion de base de données est pratique dans la mesure où il peut également servir de système de fichier. On appelle cette fonction « GridFs ». Disponible dans les pilotes fournies par la société, elle est utilisable dans différents langages informations.
Cette fonction inhabituelle chez ce type de système est accessible sous la section « déploiement ». L’utilisateur peut donc faire de la répartition et de la réplication de données, ce qui est très pratique pour la gestion de fichiers.
Le NoSQL est ce qu’on appelle un SGBD ou une famille de systèmes de gestion de base de données. Son nom est tiré du terme « Not only SQL » ou « pas uniquement SQL ». Mais à ce jour, cette distinction reste encore une matière à controverse.
Ce SGBD a été lancé dans le but de répondre aux besoins des grandes entreprises du web qui devaient traiter de gros volumes de données et que les SGBD traditionnels ne pouvaient prendre en charge.
Par SGBD traditionnel, on entend les SGBD relationnels qui sont utilisés en entreprise pour le traitement des transactions.
Ce SGBD se décline en plusieurs espèces en fonction de bases de données. On cite 4 types de bases de données : les bases clef/valeur, les bases orientées colonnes, les bases orientées document et les bases orientées graphe.
Les bases clef/valeur permettent de faire le stockage des informations sous forme d’un couple clef/valeur. Cette valeur peut être un objet sérialisé, un entier ou un simple caractère.
Les bases orientées colonnes sont similaires aux bases de données relationnels car la sauvegarde est en en ligne avec des colonnes. La différence est que le nombre de colonnes est variable pour chaque ligne.
Les bases orientées documents sont les informations en objet XML ou JSON. C’est pratique, car il est plus facile de récupérer les informations structurées.
En dernier, les bases orientées graphe proposent des données sous forme de nœud et de relation. Cette structure est avantageuse, car elle permet de récupérer facilement les relations complexes.
MariaDB est un système de gestion de base de données de type fork. Cela signifie que c’est logiciel créé à partir du code source d’un autre logiciel dont l’auteur en à donner l’autorisation. Ce système fork de MySQL est disponible sous la GPL.
Créé par Michael Widenius en 2009, il dispose d’une mise à jouer régulier et dont les versions avancées 10.4.4 et 10.4.5 sont sorties en 2019. Ces versions s’articulent sur le code de MySQL (version 5.1).
Il dispose d’un cluster multi-maitre très performant qui est appelé MARIADB GALERA CLUSTER. Ce cluster est disponible seulement pour le système Linux. En outre, il ne prend en charge que 2 moteurs de stockage à savoir l’InnoDB et le XtraDB.
Il existe de nombreux outils utilisés avec les bases de données web :