OpenAI durcit le ton contre GPT4free, un outil développé par un étudiant en informatique qui permet aux internautes d’accéder gratuitement à la version payante de ChatGPT4. Selon cette dernière, ce projet pénalise les entreprises clientes, car toutes les requêtes lancées depuis GPT4free vont être facturées aux abonnées. La start-up exige ainsi l’arrêt immédiat du projet et menace de poursuivre le développeur en justice.
Exploitation de la faille des interfaces de programmation
Selon OpenAI,
ImportantLe créateur de GPT4free a exploité la faille des interfaces de programmation pour développer cet outil.
Et face à la menace de poursuites judiciaires, il a décidé de changer le nom du projet en G4f et de migrer sur un autre nom de domaine.
Ce développeur web a toutefois tenu à donner quelques explications pour défendre sa vision : il a précisé que son outil n’exploite pas directement l’interface de programmation d’application d’OpenAI, mais plutôt les interfaces mises à disposition des abonnés.
D’ailleurs, ces derniers ont déjà lancé leurs propres versions du robot conversationnel ou une application permettant d’accéder au ChatGPT
a-t-il précisé.
OpenAI n’est pas ainsi concerné par l’utilisation de GPT4free étant donné que le projet repose sur les licences payées par les clients. L’étudiant invite de ce fait les entreprises ayant subi des pertes d’argent après le lancement du projet à entrer en contact avec lui, et s’engage à ne plus exploiter leurs interfaces de programmation.
D’autre part, il a aussi incité toutes les entreprises à renforcer la sécurité de leurs interfaces de programmation en bloquant le trafic provenant des adresses IP inconnues. Selon lui,
N’importe quel internaute peut exploiter la faille en se servant du code de GPT4free, d’autant plus que l’outil est déjà hébergé partout sur le web.
Vers un traitement transparent et légal des requêtes
Jusqu’à présent, le créateur de GPT4free n’a pas l’intention d’arrêter son projet. Il va néanmoins procéder à des changements afin d’assurer un traitement transparent et légal des requêtes. Pour cela, il travaille déjà sur un nouveau système, d’après ses dires.
Et en réponse aux menaces d’OpenAI, il a indiqué qu’
Il ne fera disparaître le code de son outil que si la start-up dépose une requête DMCA (Digital Millenium Copyright Act) auprès de Github.