Après son déploiement depuis quelques semaines, ChatGPT a fait l’objet de nombreux détournements. Compte tenu du problème, un étudiant américain a inventé GPTZero. Une application en mesure de savoir si un contenu a été créé par une machine ou un humain. En France, un jeune homme de 18 ans a lancé un logiciel similaire nommé StendhalGPT.
Les chatbots détiennent un immense potentiel pour aider les humains, dont les développeurs freelances , dans diverses tâches. On a d’ailleurs pu le constater avec ChatGPT, l’ intelligence artificielle (IA) conversationnelle fabriquée par OpenAI.
Cet outil comprend et répond pratiquement aussi bien qu’une vraie personne avec une facilité incroyable. En toute autonomie, il peut ainsi générer des recettes culinaires, un discours incluant quelques mots préalablement choisis, des documents … Une capacité dont des étudiants profitent afin de tricher dans leurs devoirs. Beaucoup de faussaires l’exploitent aussi pour produire des articles en ligne.
Face à ces utilisations abusives, de plus en plus de solutions émergent afin de traquer les contenus issus d’un robot . Un étudiant a notamment créé une application pour démasquer les contenus de chat GPT.
StendhalGPT vérifie les textes en anglais
Un étudiant à l’école d’ingénieurs en Maine-et-Loire, l’ESAIP de Saint-Barthélemy-d’Anjou (), Jérémy, a notamment élaboré StendhalGPT. Une application destinée à examiner si un contenu a été écrit ou reformulé par l’ IA. D’après le jeune homme, elle se base sur la variété du champ lexical qui y est observé . Il dit avoir mis au point cet instrument afin de :
Rétablir la vérité, mettre fin aux faux textes.
Jérémy
Le programme informatique se situe encore en phase de développement et marche uniquement avec des textes en anglais. L’étudiant en première année de Bachelor cybersécurité proposera cependant d’ici peu une mise à jour apportant la compatibilité du français .
StendhalGPT présente un fonctionnement très simple. Le contenu précédemment copié, à contrôler, doit juste être collé dans une zone dédiée et cliquer sur « Vérifier ». L’algorithme observe ensuite sa structure et dégage des probabilités selon lesquelles celui-ci a été reformulé ou rédigé par un chatbot .
GPTZero analyse différents éléments d’un texte
De l’autre côté de l’Atlantique, un étudiant en journalisme et en informatique, Edward Tian a conçu un logiciel similaire. Tant il veut lutter contre les plagiats effectués à l’aide de ChatGPT . Baptisée GPTZero, la solution se base sur un algorithme en mesure de déterminer si un texte émane :
- D’une véritable personne ;
- Du robot conversationnel d’OpenAI.
Afin d’y parvenir, elle étudie l’article inséré dans un champ adéquat. L’application Web apprécie alors en premier lieu sa complexité . Ensuite, elle scrute son aspect aléatoire comparativement à un texte modèle . La dernière phase consiste à analyser l’ uniformité du contenu dans son ensemble. Toutes ces étapes amènent à une idée plus ou moins claire pour voir à qui revient le crédit d’un texte . L’étudiant à l’Université de Princeton a posté dans des tweets des vidéos qui montrent GPTZero lors de son utilisation.
Le programme informatique en version bêta pour le moment, est mis gratuitement à disposition des internautes. Tous types de navigateurs sont accessibles en allant sur le site officiel de l’outil . Comme StendhalGPT, le fonctionnement de ce dernier repose sur la réalisation d’un copier-coller d’un texte.
