La Commission européenne est convaincue que la valeur du marché des services de drones pourrait croître significativement à l’horizon 2030. Elle a ainsi établi une nouvelle feuille de route destinée à assister ce développement. L’institution s’attend à voir d’ici là ces aéronefs accompagner les citoyens européens dans la vie de tous les jours.
Bruxelles, après avoir instauré des encadrements relatifs aux drones dès 2014, veut mieux soutenir leur expansion dans l’Union européenne (UE). Le 29 novembre 2022, la Commission a ainsi présenté la stratégie Drone 2.0 . Un plan voué à accompagner l’exploitation commerciale massive de ces engins.
L’adoption de ce texte devrait engendrer au cours des prochaines années des opportunités pour les consultants IT.
Dans ce contexte, les experts dans ce secteur peuvent devenir freelance afin de mieux en profiter.
Le statut d’indépendant leur procurera la liberté de choisir avec qui travailler, mais aussi de fixer leurs honoraires. Ce dispositif leur permettra également d’éviter la pression hiérarchique, d’obtenir une autonomie, etc.
L’approbation de la société est requise
La croissance du marché des drones et des services connexes passe obligatoirement par l’acceptation des citoyens, et L’UE le sait. De ce fait, le bloc doit apaiser les inquiétudes relatives à la confidentialité des données, à la sécurité, au bruit. Afin de démontrer son implication dans ces questions, Bruxelles souligne que depuis 2003, le secteur a reçu un investissement conséquent. Un total de 980 millions d’euros a été alloué dans la conception ou l’emploi de drones pour des applications novatrices.
Pour garantir l’obtention de l’aval de la population, la Commission a émis une instruction aux autorités nationales, régionales et locales. Elles sont appelées à s’assurer que les différents services satisfont les besoins des consommateurs . Dans sa stratégie, l’institution a envisagé 19 initiatives visant à :
Créer l’environnement réglementaire et commercial adéquat pour l’espace aérien et le marché des drones de demain.
Elle lancera désormais les travaux afférents à ces opérations. Ceux-ci comprennent le déploiement de nouvelles conditions réclamées quant à l’initiation des conducteurs. L’instauration de règles s’appliquant à tous les pays de l’UE en matière de navigabilité y est également incluse . La Commission financera par ailleurs la construction d’une plateforme virtuelle servant à aider l’industrie et les acteurs locaux à :
Mettre en œuvre une mobilité aérienne innovante et durable.
Le marché peut produire des emplois
Une roadmap sera aussi dressée concernant les technologies clés se rapportant aux drones. Le but est notamment d’identifier les secteurs prioritaires requérant davantage d’innovation et de recherche. Il peut s’agir :
- Des semi-conducteurs ;
- De la robotique ;
- De l’intelligence artificielle, etc.
Bruxelles déterminera en outre les exigences pour un label volontaire attestant l’homologation d’un drone sur le plan de la cybersécurité.
L’UE a évalué le potentiel du marché des services de drones sur son territoire. Elle a découvert que si une réglementation appropriée est élaborée, la filière peut d’ici la fin de la décennie :
- Générer 145 000 opportunités de carrière ;
- Peser 14,5 milliards d’euros.
Les cas d’utilisation de ces engins volants s’avèrent très diversifiés. On les exploite entre autres dans la maintenance d’un site, le transport d’équipement médical, la surveillance des cultures, etc. Toutefois, beaucoup de services restent encore à créer . S’agissant de ceux relatifs aux taxis aériens, plusieurs entreprises et jeunes pousses ont investi dans cette idée. Paris compte se poser en vitrine du lancement d’un premier service d’ici 2024, lors des Jeux Olympiques et Paralympiques . La pépite tricolore Volocopter a effectué à ce propos un vol expérimental à la mi-novembre 2022. Ces aéronefs seront d’abord dirigés par un humain. À terme, ils marcheront en l’absence totale de conducteur.