La commission fédérale du commerce autorise SpaceX à agrandir sa constellation de satellites Starlink. Cette décision favorise la vision de la société orientée vers les 10 prochaines années. Ses souscripteurs se comptent par centaines de milliers. Toutefois, cette autorisation ne fait pas l’unanimité. Les scientifiques et les astronomes y voient plusieurs contraintes.
SpaceX se rapproche de plus en plus de l’objectif fixé pour son réseau satellite Starlink. En effet, la FCC a accordé à l’entreprise d’Elon Musk la possibilité d’ajouter d’autres satellites dans la constellation de l’enseigne. Cette autorisation mène à plusieurs conséquences. La première est une couverture réseau plus vaste et plus performante . La seconde est la satisfaction des abonnés des services Starlink. La troisième est moins positive, c’est le mécontentement des astronomes .
Pour l’aider à accomplir ce nouvel exploit, SpaceX multiplie les opportunités de missions en freelance pour ingénieurs et informaticiens. Ce qui représente un autre avantage de cette conquête de l’espace. Par ailleurs, le projet procurera une meilleure bande passante pour les données Starlink.
Déjà 5 400 satellites en orbite autour de la Terre
Actuellement, 3 117 satellites Starlink avoisinent l’orbite terrestre. Par conséquent, en 2022, la plupart des satellites dans l’espace proche de la Terre appartiennent à SpaceX . Ambitieuse, l’entreprise souhaite que ce nombre soit multiplié par dix d’ici l’année 2030.
Cependant, pour la communauté d’astronomes et les observateurs du ciel, avoir plusieurs objets autour de la terre représente des dangers. Ils redoutent les impacts entre les objets célestes à la même altitude que les satellites . La station spatiale internationale est également dans l’orbite basse. Ces analystes craignent les risques de collision au cours des lancements. Les scientifiques ont déjà dénoncé le même problème vis-à-vis de la société en 2019.
Les responsables de la communication chez SpaceX argumentent en expliquant l’étendue réelle du projet :
[…] notre action aujourd’hui n’augmente pas le nombre total de déploiements de satellites SpaceX autorisés. En réalité, la demande réduit même légèrement le nombre de demandes d’autorisations en comparaison du nombre total de satellites que SpaceX aurait potentiellement déployé.
En outre, SpaceX garantit la destruction automatique de ses appareils lorsqu’ils sont en fin de vie . Ajouté à cela, la société affirme que les nouvelles générations sont équipées de revêtement antireflets. Ceci leur permet d’être moins détectables lors de l’observation nocturne du ciel.
Le double des satellites Starlink bientôt en orbite
L’autorisation d’envoyer 7 500 satellites vient d’être accordée à Starlink par la FCC . Cette approbation permet à SpaceX de continuer sur sa lancée pour la décennie à venir. Dans sa demande, la société spatiale annonce que 3 750 des satellites autorisés seront en place dans les six prochaines années . Par conséquent, SpaceX prévoit que la totalité des satellites sera opérationnelle avant le 1er décembre 2031 .
Les satellites seront envoyés dans la bande V , ils sont vus comme la seconde génération Starlink. Cette nouvelle gamme est très attendue par les utilisateurs, car elle promet de multiplier les performances de la précédente par 10. Les dimensions de la première version des satellites sont de 2,8 m en longueur, 1,4 m en largeur et 22,8 tonnes de charge utile basse orbite. Celles de la seconde sont une largeur de 3 m , une longueur de 7 m et 63,8 tonnes de charge utile.
Ce qui a permis à SpaceX d’obtenir l’accord de la FCC, ce sont ses quelques 500 000 souscripteurs. L’usage de la connexion internet Starlink par les Ukrainiens dans leurs opérations militaires permet à la marque de démontrer ses performances. Un levier qui a amorti les pertes causées par la précédente décision de la société par rapport à l’Ukraine. Celle-ci avait décidé de ne plus laisser le gouvernement de Volodymir Zelensky utiliser gratuitement la bande passante .