Les technologies cloud ont séduit un grand nombre d’entreprises de différents secteurs d’activité. Parmi les principaux avantages avancés par les fournisseurs figurent l’agilité, l’innovation et la baisse des coûts.
Cependant, d’après une étude menée dernièrement par Mc Kinsey auprès d’une cinquantaine d’entreprises européennes, la migration vers le cloud ne profite pas réellement à leurs métiers. Le retour sur investissement semble être limité, et les bénéfices cités précédemment n’ont qu’un impact significatif sur les activités numériques.
Un niveau de satisfaction modéré
Les résultats de cette étude ont ainsi révélé un niveau de satisfaction modéré des entreprises interrogées.
ImportantD’ailleurs, moins de 40 % d’entre elles ont pu réduire leurs coûts en adoptant le cloud, et seul un tiers affirme avoir réussi à encaisser de nouveaux revenus après avoir investi une centaine de millions de dollars dans cette technologie.
La prudence est de ce fait de mise avant de franchir le pas. La migration devrait s’effectuer de manière progressive, et il faudrait intégrer l’IA générative dans le processus. Et dans ce cas, le ROI devrait être élevé pour chaque activité (jusqu’à 7 fois), à défaut de quoi, l’investissement n’est pas rentable.
D’après un expert IT,
Il est conseillé de déployer uniquement des systèmes d’intelligence artificielle justifiant d’un rendement effectif appréciable après des analyses approfondies.
D’autre part, l’adoption du cloud public ne devrait se faire qu’après une estimation fiable des gains potentiels pour l’ensemble des métiers de l’entreprise. Il se pourrait aussi que l’IA augmente l’utilisation du service cloud par le client.
L’amélioration opérationnelle de l’activité numérique ne suffit pas
Jusqu’ici, les réels avantages du cloud reposent sur l’amélioration opérationnelle de l’activité numérique, ce qui semble insuffisant comparé aux ressources financières investies dans les projets de migration.
Son potentiel commercial se révèle être limité, voire faible,
Selon toujours cet expert.
Il recommande ainsi la révision des critères d’évaluation des solutions proposées par les fournisseurs, en particulier, ceux des bénéfices pécuniaires tangibles générés par celles-ci, ainsi que le changement des stratégies des entreprises en la matière.