Le monde du travail subit une transformation significative avec l’entrée en scène de la Génération Z. Un webinaire organisé par Parlons RH a offert une tribune pour explorer les motivations de cette génération et son influence sur le domaine professionnel. La Génération Z façonne déjà les règles du jeu, et il incombe aux entreprises de saisir ces nouvelles dynamiques afin d’attirer et de fidéliser ces talents.
Génération Z : les nouveaux visages du travail
L’évolution du paysage professionnel est inévitable alors que les jeunes nés après 1995 entrent sur la scène du travail. Biberonnés aux nouvelles technologies, ces individus sont des natifs du numérique.
Thomas Cornet, co-fondateur de Cegid Wittyfit et expert en expérience collaborateur, décrit cette génération comme des « technivores », maîtrisant l’art de la navigation digitale et exploitant à fond les outils digitaux et les médias sociaux. Leur familiarité avec les technologies et leur aptitude à travailler à l’international en font des candidats prometteurs pour les emplois de demain.
La Génération Z composera un quart des effectifs salariés, selon les projections du World Economic Forum. Face à une inclination grandissante vers l’entrepreneuriat, les missions freelance et une révolution des start-ups — un quart des 15-25 ans nourrit le rêve de devenir son propre patron, comme l'indique une étude de Mazars et OpinionWay — les Ressources Humaines (RH) se trouvent devant un défi : ramener ces jeunes talents vers l’entreprise traditionnelle en rétablissant leur confiance et en révélant ses avantages.
Redéfinir l’expérience de travail
Établir un pont avec la Génération Z nécessite une première étape essentielle : surveiller la perception en ligne de l’entreprise. Les candidats potentiels de cette génération scrutent attentivement la présence en ligne des entreprises pour se forger une opinion.
Les attentes de la Génération Z sont claires : 73 % souhaitent des horaires de travail flexibles. Le télétravail fait désormais partie intégrante de leur conception du travail.
Pourtant, malgré la virtualisation croissante, l’importance des interactions physiques persiste, notamment après une période de distanciation sociale. Le lieu de travail se doit d’être un vecteur de cohésion sociale, créant un environnement propice à la collaboration et aux interactions.
Au-delà de la flexibilité des horaires, la Génération Z revendique un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, influencée en cela par les générations précédentes.
