Les femmes gagnent toujours moins que les hommes, qu’elles soient salariées ou indépendantes. D’après les résultats d’une enquête menée aux États-Unis, les rémunérations horaires des femmes freelances correspondent à environ la moitié de celles de leurs homologues masculins (-48 %).
Ces inégalités salariales sont particulièrement plus prononcées dans les secteurs où les hommes sont majoritaires, tels que la Tech, la relation client et l’administration.
Les femmes restent sous-représentées dans les métiers de l’IT
Le secteur de la nouvelle technologie compte encore un nombre limité d’expertes. Ces dernières font à cet effet face à des préjugés voulant qu’elles soient moins douées dans les métiers IT.
Il n’est pas ainsi étonnant de voir que les clients hésitent à leur payer des rémunérations similaires à celles des hommes, même à compétences et expériences égales . À titre d’exemples, les ingénieurs DevOps femmes gagnent en moyenne 30 dollars par heure, contre 100,90 dollars pour le sexe opposé.
Seules les spécialistes de data et de développement logiciels sont mieux payées que leurs collègues masculins, mais il faut dire que l’écart est minime : 61,43 dollars l’heure contre 61,21 dollars.
ImportantD’après une experte de l’équité, du genre et du leadership outre-Atlantique, les femmes n’osent pas négocier les prix de leurs prestations. Celles qui le font sont perçues comme étant des personnes égoïstes et froides. Sans compter que les employeurs et les clients acceptent rarement de leur accorder cette faveur.
Quid de la situation en France ?
La situation n’est pas meilleure en France. Les femmes représentent moins de 20 % des professionnels du numérique. Et comme les américaines, elles souffrent d’inégalités salariales et elles demandes souvent une rémunération plus faible en mission freelance .