La publicité est un levier essentiel pour développer la notoriété d'une marque, acquérir de nouveaux clients et renforcer leur fidélité. Mais comment garantir l'efficacité de ces campagnes ? Cet enjeu crucial repose sur les épaules du Media Planner.
Expert en stratégie publicitaire, ce fin stratège analyse les audiences et sélectionne les canaux de communication pour optimiser la portée des annonces.
Quelles sont ses missions ? Quelles compétences sont requises pour réussir dans ce domaine en pleine évolution ? Dans cette fiche métier, Freelance Informatique vous dévoile tout sur cette profession.
Le Media Planner planifie et optimise la diffusion des campagnes publicitaires. Grâce à des études de marché et à l'analyse des audiences, il sélectionne les meilleurs supports médias et négocie les espaces publicitaires. Sa mission : garantir la performance et la rentabilité de la publicité, en collaborant avec les équipes créatives pour maintenir une image de marque cohérente.
Le Media Planner est le stratège qui orchestre la diffusion des campagnes publicitaires d'une marque, en sélectionnant avec soin les supports et moments opportuns. Son rôle est essentiel pour espérer de bonnes retombées des annonces, que ce soit sur les médias traditionnels comme la télévision, la presse, ou sur les plateformes numériques.
Mais comment s'assure-t-il de toucher la bonne cible ? Grâce à des études de marché, il identifie les habitudes de consommation des publics et choisit les canaux les plus adaptés. Il élabore ensuite un plan média, négocie les espaces publicitaires et suit les performances de chaque campagne pour ajuster la stratégie en temps réel.
Grâce à une approche rigoureuse, il doit optimiser l'efficacité et la rentabilité des campagnes, tout en respectant les objectifs de l'annonceur. Sous la supervision du Responsable Communication ou du Directeur Marketing, il collabore étroitement avec le Digital Brand Manager et le Content Manager, afin de garantir une image de marque positive et cohérente.
Le Media Planner assume un rôle central dans la mise en œuvre des campagnes publicitaires. Ses missions incluent :
Le Media Planner doit maîtriser un ensemble de compétences techniques pour mener à bien ses missions :
En parallèle, certaines qualités personnelles sont également indispensables pour occuper ce poste :
Pour optimiser ses annonces promotionnelles, le Media Planner s’appuie sur une panoplie de logiciels et d’applications, essentiels pour affiner ses stratégies et garantir des résultats optimaux. Parmi les outils les plus couramment utilisés, on trouve :
Le marché de la publicité évolue rapidement et les entreprises cherchent de plus en plus des experts flexibles, capables d’adapter leurs stratégies médiatiques. Devenir Media Planner freelance répond à cette demande croissante, offrant la possibilité de collaborer avec divers clients tout en répondant aux besoins spécifiques et urgents du marché publicitaire.
Pour trouver des clients, le Media Planner peut s’appuyer sur des plateformes spécialisées comme Freelance Informatique. Il a également intérêt à créer un réseau professionnel via LinkedIn et à collaborer avec des agences de communication. Participer à des événements du secteur permet aussi de rencontrer de nouveaux prospects et d'élargir ses opportunités.
Le Media Planner fixe ses tarifs selon son niveau d’expérience, ses spécialités et sa région. Un profil junior peut facturer entre 290 euros et 600 euros. Après quelques années d’exercice, il peut atteindre les 1 200 euros par jour. Le TJM (Taux Journalier Moyen) d’un Media Planner expérimenté varie entre 800 euros et 2 000 euros.
En travaillant à son compte, le Media Planner gagne en flexibilité : gestion de son emploi du temps, choix des clients et diversité des projets. Cependant, cette indépendance a un prix, celui d’une certaine instabilité et davantage de charge mentale.
Un freelance doit gérer les périodes sans mission, maintenir une prospection constante et assurer toute la gestion administrative de son entreprise. Malgré cela, l’autonomie reste un avantage majeur pour ceux qui cherchent à diversifier leurs expériences et à relever de nouveaux défis.
Un diplôme bac+3 à bac+5 en marketing, communication ou économie est requis pour accéder à cette profession. Les formations en marketing, communication ou statistiques sont privilégiées, avec des parcours tels que des Masters en marketing ou des diplômes d’écoles de commerce.
Il est également possible d’opter pour une Licence professionnelle en stratégie média et expertise digitale. Les stages et l’alternance permettent de développer une précieuse expérience pratique, très appréciée des recruteurs dans ce secteur.
À la signature de son premier contrat, le Media Planner touche entre 1 800 euros et 2 200 euros bruts mensuels. En fin de carrière, il peut atteindre les 3 700 euros brut, ou plus, par mois.
Le Media Planner intervient dans divers secteurs, principalement liés à la communication et à la publicité. Il peut exercer au sein de :
Comme tous les professionnels de la communication, un secteur très large, le Média Planner collabore avec divers experts qui complètent ses compétences, comme :
Le Media Planner peut évoluer vers des postes de responsabilité comme chef de produit ou directeur marketing. Il peut aussi se spécialiser en tant que Planneur Stratégique ou se diriger vers des domaines tels que l'e-commerce et l'e-marketing. Enfin, certains choisissent de créer leur propre agence de conseil ou de devenir Consultant en E-réputation à son compte.
Le métier de Media Planner est influencé par divers facteurs : une digitalisation accrue, de nouvelles tendances, l’évolution des attentes des consommateurs. Voici ses principaux défis :
Le Media Planner se concentre sur la planification et l’achat d’espaces de publicité, tandis que le Planneur Stratégique analyse les tendances de consommation pour orienter la stratégie globale de communication d’une marque.
Bien que son rôle soit principalement analytique et stratégique, un Media Planner doit comprendre les tendances créatives pour aligner ses recommandations avec l’image de marque et les attentes des consommateurs.
Le choix du statut dépend des objectifs et du niveau de revenus. Pour débuter, le statut de micro-entrepreneur est souvent privilégié en raison de sa simplicité administrative et de ses charges sociales réduites. Il est également possible d’opter pour le portage salarial.
Lorsque les revenus deviennent plus élevés ou s’il y a besoin de recruter, un statut comme la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou l'EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) peut offrir davantage de flexibilité et de protection.