Le Knowledge Management, ou gestion des connaissances en français, consiste à collecter, stocker et transmettre les savoirs et expériences des employés. L’objectif ? Favoriser un environnement d’apprentissage, centré sur le partage, au sein d’une organisation, améliorer sa productivité et y renforcer la rétention des talents.
Dans ce contexte, le rôle du Knowledge Manager s'avère essentiel. En quoi consiste ce métier ? Quel parcours suivre pour occuper ce poste ? Quelles sont ses perspectives d’évolution ? Freelance Informatique décrypte cette profession !
Le Knowledge Manager organise, valorise et facilite l'accès à l'information pour tous les collaborateurs au sein d’une structure, favorisant ainsi une culture du partage. Grâce à des outils adaptés, il contribue à l'harmonisation des savoirs et à l'optimisation de la prise de décision, tout en veillant à la confidentialité des données.
Le Knowledge Manager est un expert dans la gestion des connaissances au sein d'une organisation. Son rôle consiste à identifier, organiser et redistribuer les savoirs et les informations pertinentes, garantissant ainsi leur accessibilité à tous les collaborateurs.
En utilisant des systèmes d'information adaptés, le Knowledge Manager améliore la transparence au sein des structures. Son objectif est de faire en sorte que tous les membres d’une équipe, d’un ou plusieurs services travaillent à partir du même niveau de connaissance.
Les entreprises qui exploitent la gestion de connaissance visent à décloisonner et à harmoniser les informations, externes ou internes, auxquelles les employés ont accès afin de faciliter la prise de décision éclairée. Celles-ci peuvent inclure :
Les missions du Knowledge Manager dépassent le simple rôle d’un documentaliste et s'articulent autour de plusieurs axes essentiels au sein d’une structure :
S’il veut exceller dans son poste, le Knowledge Manager doit avoir une profonde connaissance de l’entreprise et posséder un ensemble varié de compétences :
Hormis ces savoir-faire, certaines qualités personnelles sont essentielles pour exercer ce métier :
Le Knowledge Manager utilise divers outils pour organiser, diffuser et sécuriser les connaissances :
Certaines entreprises préfèrent faire appel à un Knowledge Manager freelance plutôt que de l’embaucher en interne pour bénéficier d'une expertise ponctuelle, adaptée à des projets spécifiques ou temporaires.
Pour les PME (Petites et Moyennes Entreprises), en manque de ressources financières, c’est l’occasion de réduire les coûts liés à un poste permanent, tout en accédant rapidement à des compétences spécialisées.
De plus, les freelances apportent souvent une vision externe, enrichissant ainsi les pratiques de gestion des connaissances, sans engagement à long terme.
Un portfolio en ligne démontrant son savoir-faire permet de gagner la confiance des entreprises à la recherche d’un Knowledge Manager. Une fois réalisé, il faut le publier sur LinkedIn et sur les plateformes dédiées aux freelances comme Freelance Informatique.
Par ailleurs, les événements de réseautage tels que les salons professionnels, les ateliers et les webinaires, permettent de construire un réseau solide et de dénicher des opportunités. Enfin, une prospection ciblée sur les structures ayant potentiellement besoin de compétences en gestion de connaissance peut être très efficace.
Le Taux Journalier Moyen (TJM) d’un Knowledge Manager dépend de son expérience et de sa localisation. En région parisienne, un freelance débutant facture de 400 euros à 700 euros par jour, tandis qu’un confirmé peut atteindre les 880 euros et un sénior les 1 000 euros. Ailleurs en France, ces tarifs sont revus à la baisse, entre 10 et 30 %, selon la taille de la ville.
Le Knowledge Manager freelance profite d’une grande flexibilité dans ses missions, choisissant ses projets et ses horaires, selon ses préférences. Il bénéficie d’une variété de secteurs à explorer, élargissant constamment ses compétences.
Mais ce statut présente aussi des inconvénients : l'incertitude des revenus, l’absence de stabilité à long terme, la nécessité de prospecter régulièrement pour trouver de nouveaux clients, etc.
De plus, la gestion administrative et comptable incombe entièrement au freelance, nécessitant une organisation rigoureuse pour maintenir un bon équilibre entre travail et tâches annexes.
Pour devenir Knowledge Manager, un diplôme de niveau Bac+5 est souvent requis, avec une spécialisation en gestion des connaissances ou dans un domaine connexe. Voici quelques exemples de formations :
Comme le métier de Knowledge Manager représente souvent une évolution de carrière, il peut gagner entre 2 000 euros et 3 000 euros bruts par mois dès son premier poste en tant que tel. Sa rémunération atteindra les 4 500 euros ou plus en fin de carrière.
Le Knowledge Manager trouve sa place dans divers secteurs d'activité, allant de la technologie à l'éducation, en passant par les institutions financières, les organismes de statistiques et la publicité.
Dans le domaine de la santé, il optimise la gestion des connaissances médicales. Les entreprises de services tirent profit de son expertise pour améliorer la collaboration entre les services. Les organisations gouvernementales, quant à elles, s'appuient sur lui pour rationaliser l'accès à l'information et renforcer la transparence.
Voici quelques professions prochent du Knowledge Manager :
En général, le poste de Knowledge Manager représente déjà en tant que tel une avancée professionnelle pour les candidats expérimentés. Avec le temps, il est possible de gravir encore un échelon et de devenir Responsable du système d'information ou de créer son propre cabinet de conseil.
D'autres options incluent une réorientation vers les ressources humaines ou la gestion de projet, élargissant ainsi les perspectives de carrière. Certains évoluent vers le métier de Happiness Manager ou celui de Chief Happiness Officer.
Le métier de Knowledge Manager est en constante évolution, influencé par la montée en puissance des technologies numériques et l’importance croissante de gestion de la big data. Parmi les tendances clés, l'intégration de l'intelligence artificielle et des outils collaboratifs permet d'améliorer le partage des connaissances.
Toutefois, les défis ne manquent pas : comment garantir la sécurité de l'information tout en favorisant une culture de partage ? De plus, le Knowledge Manager doit s'adapter aux nouvelles méthodes de travail, comme le télétravail, en veillant à maintenir l'engagement des équipes et à optimiser les flux d'informations dans un environnement décentralisé.
Bien que des postes juniors existent, il est généralement préférable d'avoir une expérience préalable et significative dans des domaines liés, comme la gestion de projet ou la documentation, avant de postuler à un poste de Knowledge Manager.
Plusieurs parcours peuvent mener au rôle de Knowledge Manager, notamment des postes en gestion de projet, en ressources humaines, en documentation ou en technologie de l'information. Les expériences dans la gestion des données et le développement organisationnel sont également valorisées.
De nombreux Knowledge Managers peuvent exercer leurs fonctions à distance ou en hybride, notamment grâce aux outils numériques modernes qui facilitent le partage et la gestion des connaissances. Seule condition : assurer une communication efficace avec les équipes.