De nombreuses raisons peuvent pousser les gens à se séparer d’un matériel électronique : en panne, dépassé par le temps… Dans cette optique, une myriade d’options se présente à eux. Du troc à la revente ou au don, en passant par le recyclage. Un procédé qui comporte cependant quelques points négatifs en matière écologique.
Beaucoup de Français laissent d’habitude leurs matériels électriques ou électroniques sur le bord de la route lorsqu’ils veulent s’en séparer. Ces individus pensent qu’une personne de passage pourrait en avoir besoin et les récupérera. Souvent, les appareils jetés sont pourtant dépecés dans les secteurs parallèles. Ces derniers reprennent uniquement les composants valorisables. Puis, ils abandonnent les restes susceptibles d’occasionner un danger pour le voisinage et l’écologie .
Dans le cadre de leur activité, les développeurs freelances ou autres informaticiens indépendants utilisent diverses machines : ordinateurs, tablettes… Lorsque viendra le moment de s’en débarrasser, ils devraient donc trouver d’autres solutions. Quelques idées permettent à ce titre de s’en séparer de manière plus vertueuse.
Le recyclage figure parmi les pistes à explorer . Selon l’ADEME ou Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, il permet d’amoindrir l’extraction minière de métaux. Une activité dont le bilan se révèle désastreux sur le plan environnemental.
Il faut sur ce point privilégier les bacs de tri spécialement dédiés à chaque produit.
Les poubelles classiques sont déconseillées, puisque les articles qui s’y situent sont peu souvent collectés en vue d’un réemploi . Plusieurs marques ont même mis en place leur propre programme de recyclage afin d’accroître l’efficacité de la séparation des constituants.
En France, la quantité de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en 2019 s’est établie à 854 906 tonnes. Elle équivaut à seulement 47,5 % de la masse moyenne des appareils vendus entre 2015 et 2018. Un pourcentage largement inférieur aux 65 % fixés comme but pour le pays . Depuis 2006, les secteurs du recyclage existent pourtant. L’État a habilité une multitude d’ éco-organismes à concevoir des services de récupération et de transformation.
À noter toutefois que le processus de recyclage consomme énormément d’énergie, pollue beaucoup et engendre une dépense conséquente .
Pour cette raison, l’on recommande de créer une seconde vie aux appareils.
Concernant les équipements réparables ou en bon état, par exemple, l’on peut envisager leur revente . Leboncoin constitue une des meilleures plateformes en ligne pour s’informer sur le sujet. Les propriétaires peuvent effectuer une recherche sur la place de marché. Leur produit a fort probablement gardé une valeur si elle débouche sur des équivalents, proposés à des prix assez homogènes. Les résultats leur apporteront de plus une appréciation de son coût .
Si aucun article similaire n’est en revanche vendu, publier une annonce avec un tarif diminué est recommandé.
Une autre option concerne la revente à des acteurs spécialisés dans le reconditionnement tels que Back Market ou ReBuy . Ces sites donnent une évaluation instantanée des marchandises à partir de critères comme son état ou l’existence d’accessoires. Ils les récupèrent ensuite à travers La Poste.
Il est par ailleurs possible de rapporter directement les appareils dans les grandes surfaces telles que Leclerc, System U … Ces sociétés consacrent un espace à la revente et à l’achat d’équipements d’occasion.
L’on peut également tout simplement donner les objets à des réseaux tels qu’Envie ou Emmaüs . Employant des individus en insertion, ces derniers les remettront à des tarifs très abordables. Dans le même registre, une autre solution consiste à les céder à des inconnus . Il suffit pour ce faire de poster une annonce sur une plateforme de dons aux particuliers (Geev, Toutdonner, etc.).