Les développeurs web freelance ne manquent pas de sollicitations, leurs services étant utiles à de très nombreuses entreprises. Pour ces professionnels indépendants, le choix du mode facturation est un aspect essentiel, pour avoir l’assurance d’une juste rémunération. Voici les clés pour prendre la bonne décision, entre la régie et le forfait.
La régie, synonyme de transparence, mais plus contraignante
La régie fonctionne sur le principe de la tarification horaire. Le client et le prestataire décomptent le nombre d’heures effectivement passées sur le projet. Il suffit ensuite de le multiplier par le tarif horaire convenu. Cette option a l’avantage de la transparence, ce qui favorise l’instauration d’une relation de confiance mutuelle.
En outre, la modification de la facture ne pose aucune difficulté en cas d’évolution de la demande du client. Par exemple, en cas d’ajout de fonctionnalités en cours de développement du site, il est facile d’ajouter des heures de travail.
La régie est recommandée pour une mission en freelance complexe, évolutive et qui s’étend sur une période relativement longue.
Elle garantit ainsi une rémunération stable au développeur. De plus, la diversité des travaux qui lui sont confiés lui permet d’enrichir ses compétences. Seul bémol, les conditions d’exercice sont souvent alignées avec celles d’un salarié, dans les locaux de l’entreprise et avec des horaires à respecter. Il perd donc la liberté si chère à ceux qui optent pour l’indépendance.
Le forfait, la solution de la sécurité pour des projets bien définis
Le forfait consiste à facturer le client par projet. La formule offre également une bonne visibilité aux deux parties, puisque le montant fixe défini pour l’ensemble du travail est connu à l’avance. Chacun optimise sa gestion financière. Il n’est pas nécessaire de comptabiliser chaque minute consacrée au projet, le développeur web peut se concentrer sur sa tâche.
S’il boucle sa mission plus tôt que prévu, c’est tout à son avantage. De même, en cas de dépassement des délais prévus, il perçoit quand même la somme convenue. Encore faut-il évaluer correctement la durée de travail requise. Si le nombre d’heures estimé est trop faible par rapport à la réalité, le professionnel se retrouve à travailler « gratuitement » sur une partie de sa mission. Par ailleurs, les éventuels changements apportés au projet initial nécessitent de nouvelles négociations et génèrent des surcoûts pour le client.
Le forfait convient ainsi davantage aux projets relativement simples aux contours bien définis. Le développeur doit être certain de son expertise et de sa capacité à déterminer au plus près le nombre d’heures ou de journées nécessaire à l’accomplissement du travail.