L’élaboration d’un business plan freelance est un prérequis à la création d’entreprise. Principalement indiqué pour les auto-entrepreneurs, ce document détaille les grandes articulations de l’activité financière. Alors, comment procéder pour produire un business plan pour son activité de freelance en informatique ?
Qu’est-ce qu’un business plan ?
La définition du business plan renvoie aux informations relatives à un projet de création d'entreprise. Le porteur de projet désireux d’obtenir des financements doit impérativement présenter ses besoins, sa vision, ainsi que sa future rentabilité. Ces trois points sont un gage d’attractivité pour les investisseurs.
Lorsque l'on envisage de travailler en freelance, les ressources peuvent être limitées. Dans ce cas, le business plan financier doit répondre aux objectifs suivants :
La signature de partenariats
Pour cela, il est important de savoir que les bailleurs de fonds n’investissent pas au hasard. Il faut être convaincant, crédible et sérieux pour espérer obtenir une réponse favorable. Bien évidemment, tous ces éléments seront soutenus par des justificatifs cohérents.
La viabilité du projet
Le dossier présentant le business plan devra planifier, affiner et chiffrer les axes stratégiques et financiers du projet. Il devra notamment permettre de répondre à certaines questions comme :
- quelles sont les ressources (humaines, financières, matérielles) nécessaires pour mener à bien le projet ?
- quel chiffre d’affaires annuel ce projet peut-il générer ?
- à partir de combien d’années le projet est-il rentable ?
- etc.
Le pilotage
Utiliser un modèle de business plan permet au freelancer d’avoir un canevas sur lequel se baser pour réaliser son dossier. Ce document permet de déterminer les actions à implémenter durant le processus de création de l’entreprise.
Aussi, il est important de créer un business plan clair, lisible et bien structuré pour que le lecteur comprenne de suite de quoi il est question. À défaut, la compréhension du document sera assez difficile. Les lignes essentielles doivent être évoquées afin de démontrer la maîtrise de son sujet.
Avant de démarrer votre activité de freelance, prenez le temps de bien étudier les contours pour anticiper les mauvaises surprises.
Pourquoi faire un business plan freelance pour votre activité ?
Le freelancing ne nécessite pas de gros financements. Toutefois, le business plan servira de guide pour toute personne intéressée par le statut de freelance. En tant que base de travail, il aidera au choix du statut juridique d’une part et du régime fiscal le plus avantageux pour le promoteur d’autre part.
Quelles sont les différentes parties d’un business plan ?
La structure d’un business plan doit inclure les parties suivantes :
Un sommaire
Il s’agit des grandes lignes qui seront présentées dans le document. Dans la trame du business plan, chaque titre renvoie à une page et une rubrique prédéfinie.
Une introduction
Cette section donne un aperçu clair de l’ensemble du dossier. La thématique centrale doit être amorcée dans ce passage. Vous voulez être consultant indépendant ? Expliquez vos motivations, vos certifications, votre expérience, etc.
Le premier chapitre
Ici, le futur freelance doit impérativement expliciter son projet, présenter son étude de marché et communiquer sa stratégie. Il devra répondre aux questions suivantes :
- quel est son produit ou service ?
- quels sont les détails de fonctionnement ?
- combien d’employés seront nécessaire pour mener à bien le projet ?
- quel cible sera visée ?
- quels seront les tarifs pratiqués ?
- quel est le chiffre d’affaires prévisionnel sur 6 mois / 1 an / 3 ans ?
- etc.
Après avoir posé les prérequis, le freelancer devra ensuite analyser le milieu concurrentiel. Pour cela, il devra répondre à certaines questions, telles que :
- quelles sont les résultats de l’étude de l’offre et de la demande ?
- qui sont les concurrents directs et indirects ?
- quelles sont les tendances du métier ?
- quelles sont les possibilités de croissance et d’amélioration ?
- etc.
Les réponses à ces questions passent obligatoirement par une étude de marché poussée. C’est pourquoi il est important de ne pas agir en amateur, car cet agissement décrédibilisera le freelance aux yeux de ses interlocuteurs.
Enfin, la stratégie de lancement de l’activité doit être passée au peigne fin, en répondant notamment aux questions suivantes :
- quelle est la cible marketing ?
- quels canaux de communication seront utilisés ?
- etc.
À l’issue de cette partie, l’interlocuteur devra avoir une vision claire de l’intention, des moyens et de la destination à atteindre.
Le deuxième chapitre
Il se focalise principalement sur le porteur de projet, ainsi que sur l’aspect juridique de l’activité.
Premièrement, le freelance devra se présenter sommairement, via certaines rubriques :
- une présentation générale,
- la présentation de ses expériences professionnelles dans le domaine,
- ses compétences et certifications, etc.
Ces informations permettent de juger de la capacité du futur consultant indépendant à gérer et à administrer quotidiennement ses affaires en tant qu’auto-entrepreneur.
Le désir d’entreprendre est rarement spontané. Généralement, des motivations (personnelles ou professionnelles) sous-tendent le lancement d’un programme de cette envergure. C’est pourquoi il peut aussi être intéressant de répondre à des questions comme :
- pourquoi se lancer en freelance ?
- quels sont les motivations principales ?
- etc.
Une activité freelance peut démarrer avec une personne, mais il n’est pas rare d’être soutenu par une équipe pluridisciplinaire. Si tel est le cas, il est important de présenter les acteurs majeurs et/ou les partenaires.
La forme juridique doit être l’objet de toute l’attention du futur freelance. Il est fortement conseillé de collecter des renseignements utiles auprès des professionnels.
Le troisième chapitre
La planification achevée, les choses concrètes peuvent débuter. Cette rubrique du business model est dédiée au prévisionnel financier. Elle inclue généralement :
- un bilan prévisionnel,
- un compte de résultat prévisionnel,
- un budget de trésorerie,
- des tableaux de financement et d’investissements,
- un montant affecté au fonds de roulement,
- une limite inférieure du seuil de rentabilité...
Les chiffres présentés doivent être explicites. Pour cela, il est recommandé d’apporter des éclaircissements en cas de nécessité. De plus, il est crucial de ne pas oublier l’objectif principal lorsqu’on décide de construire un business plan : convaincre.