Il n’est pas toujours facile de fixer son tarif au moment de se lancer en freelance. Ainsi, il est souvent tentant pour le consultant de pratiquer un prix inférieur à celui de ses concurrents afin d’attirer la clientèle. Cependant, cette stratégie ne se révèle pas nécessairement gagnante, car un tarif bradé signifie une dévalorisation de son expertise sur le marché.
Trouver le juste équilibre s’avère ainsi difficile, mais pas impossible. Pour cela, il est important de mener une étude du marché et d’évaluer ses compétences professionnelles et ses soft-skills avant de définir son tarif journalier moyen (TJM).
Les points à déterminer avant de fixer son TJM
Le tarif d’un consultant freelance doit être défini en fonction de nombreux paramètres :
- ses besoins financiers ;
- les charges sociales ;
- les frais professionnels ;
- les périodes d’intermission ;
- les congés ;
- le temps dépensé dans les démarches administratives et dans la prospection.
D’autre part, il doit aussi prendre en compte :
- l’état du marché sur lequel il va exercer son métier ;
- les profils (grands groupes, ETI, PME), problématiques et attentes des clients potentiels ;
- ses charges obligatoires et éventuelles ;
- son statut juridique (autoentrepreneur, salarié porté, entrepreneur individuel…).
Et afin de trouver le juste équilibre, il faut également considérer les compétences professionnelles et les expériences dans le domaine d’activité choisi, ainsi que les soft-skills (qualités humaines et relationnelles, faculté d’adaptation, etc.).
Enfin, la durée et l’enjeu de la mission freelance, de même que la politique de recrutement de l’entreprise cliente, doivent aussi être pris en compte.
Une disparité entre les secteurs d’activité et les zones géographiques
Les tarifs pratiqués par les consultants sur le marché du freelancing varient en fonction des secteurs d’activité et des zones géographiques. En outre, l’expérience influence également la perception de valeur par les clients.
Quoi qu’il en soit, proposer des tarifs nettement inférieurs à ses concurrents en vue de séduire la clientèle compromet la rentabilité et la pérennité de l’activité d’un freelance. Et le consultant s’expose à un risque élevé de précarité même s’il obtient plusieurs missions.
D’ailleurs, selon les statistiques officielles, 13 % des consultants indépendants figurent parmi les ménages disposant des revenus les plus faibles en France.