Les eurodéputés avaient voté le 23 novembre 2022 une résolution décrivant la Russie comme un état qui supporte le terrorisme. Quelques heures après, le Parlement de l’Union européenne a été victime d’une attaque par déni de service distribué. Les hackers, pro-Kremlin, ont submergé le site internet de requêtes pour le paralyser.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information ou Anssi a voulu connaître l’opinion des étudiants sur les professions du secteur. Elle a alors dirigé un sondage dans la continuité de son Observatoire des métiers de la cybersécurité, déployé l’an passé. Les données collectées dévoilent une représentation disparate de la filière en fonction du parcours de formation.
Des données subtilisées au géant de l'équipement automobile Continental ont été dévoilées sur la partie clandestine d'Internet. Les cybercriminels ont pris cette décision après que la société ait rejeté leur demande de rançon. Parmi les informations qui ont été publiées figurent des renseignements liés à des collaborations avec différents constructeurs automobiles.
En fonction de la discipline de formation, la connaissance des professions et de l'univers de la cybersécurité affiche une disparité. L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information pense que la France est en mesure de réduire cette inégalité. Une tâche utile d'ailleurs pour attirer davantage de jeunes dans le domaine.
Bercy a dévoilé le mois dernier un rapport sur « le développement de l'assurance du risque cyber ». Un sujet dont les députés ont commencé à débattre à l'occasion de l'analyse d'un projet de loi. Provenant du Trésor, le fichier avance quelques idées visant l'indemnisation des rançons payées lors d'une cyberattaque.
La France vient de lancer une initiative internationale pour fournir une meilleure sécurité aux mineurs lorsqu'ils naviguent en ligne. Elle regroupe différents pays comme la Nouvelle-Zélande, l'Estonie, mais aussi des firmes de renom comme Qwant, Google, Microsoft, Amazon, etc. L'initiative s'ouvre également à tout le monde, d'après le locataire de l'Élysée.
En dix jours, FTX est passé du deuxième plus grand exchange au monde, derrière Binance, à la faillite. Plus grave encore pour les inscrits sur la plateforme, leur argent risque probablement de s'évaporer à cause d'un piratage. Des flux illicites de fonds ont entraîné la perte de quelque 600 millions de dollars.
Le premier texte législatif de l'Union européenne concernant la cybersécurité est entré en vigueur en 2016. Bientôt, il devrait être remplacé par la directive NIS 2. Une loi qui apporte de nouvelles règles pour uniformiser ce secteur dans les pays membres de l'organisation supranationale. Les entreprises devront notamment respecter des exigences plus sévères.
Dans le cadre du volet cybersécurité de France 2030, la France soutiendra une dizaine de projets, parmi lesquels DiagCyber, SMART-CTI... Ceux-ci recevront 39 millions d'euros de financement public pour se développer. Ils consolideront les efforts du gouvernement de faire de la France une nation de référence autour du globe en cybersécurité.
Les cyberattaques par rançongiciels, qui se multiplient continuellement, coûtent de plus en plus cher à leurs victimes. Outre-Atlantique, les pirates ont par exemple réussi à extorquer 1,2 milliard de dollars grâce à cette technique en 2021. L'Exécutif américain a alors cherché avec d'autres pays la solution pour réduire l'impact de ces programmes.
Après une interruption obligée en deux ans en raison de la crise sanitaire, le TRACS a été rétabli en 2021. Lors de cette édition, il avait alors connu un succès retentissant. Cette année, le concours instauré par le renseignement français, avec CentraleSupélec, reviendra une nouvelle fois d?ici le mois prochain. Les inscrits travailleront durant une dizaine d?heures sur trois domaines.
Le Cercle des Femmes de la CyberSécurité programme annuellement un forum visant à valoriser les femmes travaillant dans la cybersécurité. Différentes distinctions sont dans cette optique attribuées durant l’événement à celles qui se sont démarquées durant chaque année. Parmi celles-ci se trouve par exemple celle de la « Femme cyber espoir ».
Dans le cadre de sa stratégie en matière de cybersécurité, le gouvernement s'est fixé deux buts. Il veut renforcer la protection des internautes au quotidien et affermir la souveraineté du secteur. Pour réaliser le premier objectif, l'Exécutif prépare quelques initiatives, dévoilées lors d'une conférence organisée en octobre dernier au Campus Cyber.
L’initiative publique Cybermalveillance enrichit les services qu’elle propose aux entreprises. Cette extension intervient alors que la plateforme connaît une flambée des fréquentations. Selon un responsable, les ouvertures à l’international avec le télétravail ne se sont pas réalisées correctement en matière de cybersécurité. Il en est de même pour la transformation numérique obligée, a-t-il confié.
Des cybercriminels ont réussi en septembre dernier à s’introduire dans le système d’information de la collectivité caennaise. Ils ont toutefois échoué leur tentative de chiffrement et très vraisemblablement de vol de données. Les suites d’un démonstrateur ont permis à la municipalité de déceler les débuts de l’éventuelle intégration d’un logiciel d’extorsion.
Le président de la République vient d'annoncer un projet impliquant plusieurs géants de la Tech comme TikTok, Meta, Microsoft, etc. Il a révélé un laboratoire dédié à la protection des enfants sur Internet. Cette annonce s'inscrit dans la continuité d'un appel émis à l'occasion du forum de Paris sur la Paix 2021.
CrowdSec a annoncé un nouveau tour de table après celui bouclé l’année dernière. L’entreprise utilisera l’argent collecté pour renforcer le développement de son logiciel de détection et de réponse des points de terminaison. Elle s’en servira pour lancer sa solution sur un nouveau marché et pour élargir le public touché par celle-ci.
Des pirates ont réussi à contourner la sécurité informatique de Binance et à accéder illégalement dans son système d’informations. Ils ont ainsi dérobé l’équivalent d’approximativement 100 millions de dollars en cryptomonnaies sur sa chaîne de blocs. La plus grande plateforme de transferts de cryptoactifs en matière de volume a réussi à limiter l’impact de l’attaque.
Les pirates informatiques derrière la cyberattaque ayant visé l’hôpital de Corbeil-Essonnes en août dernier ont mis leur menace à exécution. Ils ont dévoilé dans le dark web, à travers un fichier compressé de 11,7 Go, les données à leur disposition. L’établissement ayant rejeté leur demande de rançon. Les renseignements divulgués se révèlent très variés.
Siégeant à Singapour, Immunefi a été lancé il y a presque deux ans pour mener une mission. Celle d’accompagner les sociétés du Web3 dans la recherche de failles de sécurité dans leurs solutions numériques. Pour renforcer son organisation dans cette tâche, la jeune pousse a annoncé son second tour de table.
Selon la Commission européenne, son nouveau règlement sur la cybersécurité instaurera le seuil minimum de sécurité pour les appareils connectés. Au-delà de l’Europe, le texte engendrera un impact dans le monde entier, soutient-elle. Il prévoit quelques règles auxquelles les fabricants de produits devront se plier pour garantir la protection de l’Internet des objets.
La Commission européenne a élaboré une nouvelle proposition de règlement qui s’adresse surtout aux constructeurs d’objets connectés. Le texte enjoint ces fabricants à renforcer la protection de ces appareils pour prévenir les risques de cyberattaque. Les entreprises ciblées seront obligées de demander une certification qui prouve qu’elles se plient aux nouvelles normes européennes de cybersécurité.
Le navigateur Web de Google est célèbre pour ses extensions extrêmement pratiques. Certaines d’entre elles sont cependant considérées comme malveillantes. D’après l’entreprise de sécurité McAfee, elles peuvent renfermer des programmes nuisibles exposant la vie de leurs utilisateurs à un danger. Le développeur américain de solutions de protection a listé des applications de ce type à l’issue d’une observation récente.
Pour la seconde fois depuis le début de l’année, Samsung a subi une cyberattaque en juillet dernier. Cette fois-là, la firme n’a pas dévoilé la quantité de données subtilisées par les hackers. Ce que l’on sait de cette affaire, c’est que les informations volées appartiennent à des clients habitant aux États-Unis.
Des spécialistes en cybersécurité au sein de Trend Micro se préoccupent de la possible émergence du Darkverse dans le métavers. Les cyber-gangsters voyant dans ce monde numérique un moyen supplémentaire pour accomplir différents actes malveillants. Cet univers n’est en effet pas protégé contre les campagnes de propagation de fausses nouvelles, le blanchiment d’argent, les cybermenaces…