De nombreux particuliers et professionnels souhaitent s'inscrire comme auto entrepreneur et bénéficier de tous les atouts de l’auto-entrepreneuriat. Ce statut est accessible à toute personne souhaitant se lancer dans une nouvelle activité. Il permet de devenir son propre patron.
Ainsi, l’auto entrepreneur n’est plus obligé de soumettre aux pressions et salaires minimums auprès des entreprises. À noter que le droit français intervient à compter du 1er janvier 2016 pour changer ce statut en micro-entreprise.
Quelles sont les bonnes raisons de se mettre à son compte en auto entrepreneur ?
Simplicité des démarches administratives
Le principal avantage de se mettre à son compte en auto entrepreneur réside au niveau de la simplicité des démarches administratives. D’ailleurs, le processus peut désormais se faire en ligne.
Pour ce faire, une personne qui souhaite s'inscrire en tant qu'auto entrepreneur peut se rendre sur une plateforme spécialisée. Pour cela, il doit veiller à ce que l’établissement en ligne exerce dans le même domaine d’activité de sa prédilection.
Ainsi, il est à l’abri d’éventuels frais d’immatriculation. Les pièces à fournir, quant à elles, sont faciles à réunir. Aucun statut de société n’est exigé. Elles sont généralement limitées aux éléments basiques, comme :
- Une copie de l’identité du futur auto-entrepreneur
- Une justification de domicile
- Une attestation de non condamnation.
Comptabilité simplifiée et limitée
Un professionnel qui veut s'inscrire comme auto entrepreneur peut aussi bénéficier d’une comptabilité simplifiée et limitée. Effectivement, ce régime ouvre vers des obligations comptables non-exagérées.
Les auto-entrepreneurs ne sont pas, par exemple, contraints de faire un bilan comptable. Ils sont également à l’abri de la corvée de la réalisation de la liasse fiscale. Vous n’êtes donc pas obligé de recourir à l’accompagnement sur-mesure d’un expert-comptable, une intervention qui peut vous coûter cher.
Le fait de s'inscrire en auto entrepreneur vous permet de profiter d’une exonération de TVA. Aucune loi ne vous oblige non plus à procéder à des déclarations auprès de l’administration fiscale. Cette forme de réduction ouvre vers trois principaux points positifs, notamment :
- Des démarches comptables simplifiés
- Des tarifs bas, ce qui permet de défier la concurrence
- D’une gestion simplifiée de trésorerie.
Les atouts du fait de se mettre à son compte auto entrepreneur vont généralement jusqu’à la simplification du paiement de ses charges. Les micro-entrepreneurs bénéficient désormais d’un régime spécial, baptisé « social simplifié ». La déclaration du chiffre d’affaires se fait, dans la plupart des cas, tous les mois ou tous les trois mois, et ce, sur le site de l’URSSAF.
De plus, le calcul de vos éventuelles cotisations s’effectue d’une façon automatique. De plus, dans la mesure où vous ne disposez pas encore de chiffre d’affaires, vous ne payez aucune cotisation sociale.
Quelles sont les démarches pour s’inscrire en tant qu’auto entrepreneur ?
Etape 1 : déclaration d’activité
Tout commence généralement par la déclaration d’activité. Cette étape mène vers le régime micro-social simplifié proprement dit.
Selon le type d’activité, vous pouvez avoir affaire à l’immatriculation au RCS ou au répertoire des métiers (RM). Ils correspondent respectivement aux activités commerciales et artisanales.
Etape 2 : inscription en ligne
L’étape suivante pour s'inscrire en auto entrepreneur en ligne consiste à opter pour un régime fiscal et social. En tant qu’acteur de micro-entrepreneuriat, vous devez privilégier l’affiliation au RSI ou Régime Social des Indépendants.
Il appartient au régime général de la Sécurité Sociale ou SSI, à compter du 1er janvier 2018. Le but étant de faire bénéficier aux indépendants le même niveau de protection que les salariés.
Etape 3 : choix de la domiciliation
Le choix de la domiciliation de son business ne doit pas non plus être pris à la légère. Dans cette étape, le futur auto-entrepreneur est tenu d’indiquer s’il souhaite exercer dans son propre domicile, un local professionnel ou une société de domiciliation.
Certaines règles liées étroitement au lieu d’habitation sont à respecter, si vous souhaitez exercer le métier chez vous. Sans devoir procéder à une déclaration d’insaisissabilité de son logement, l’auto-entrepreneur est libre d’y stocker des produits. Il doit, toutefois, veiller à ce qu’ils ne soient pas dangereux pour la santé et la sécurité.
Etape 4 : démarches fiscales
En ce qui concerne le plan fiscal, le statut en tant qu’auto-entrepreneur va de pair avec des obligations fiscales allégées. La fiscalité se montre généralement souple avec ce statut, sachant qu’il a été fait pour être accessible à tous.
Etape 5 : choix d’une assurance
La recherche d’une assurance fait également partie des étapes importantes du fait de s'inscrire comme auto entrepreneur. Elle offre une protection partielle ou totale face aux éventuels risques relatifs à l’activité, quel que soit le type.
Les assureurs interviennent, en effet, en cas de dommages durant les prestations effectuées. Les garanties peuvent également s’étendre jusqu’à la couverture des dommages causés par un tiers.
Quel financement pour s'inscrire en tant qu'auto entrepreneur ?
Vous vous posez à coup sûr tant de questions pour bien débuter votre activité : où se renseigner pour devenir auto entrepreneur ? Peut-on commencer son activité auto entrepreneur avant immatriculation ? Mais vous ne devez pas non plus négliger la recherche de financement pour bien démarrer votre business.
Pour cela, il est hors de question de prendre les apports personnels à la légère. Ils correspondent, en effet, à la participation du micro-entrepreneur pour financer son projet. Le montant ne doit pas être en dessous du tiers du fonds nécessaire.
Heureusement qu’il vous est encore possible de recourir à différentes formes d’aides pour concrétiser votre rêve de devenir un vrai auto-entrepreneur.
Vous pouvez, à titre d’exemple, demander des aides publiques. Elles sont issues des collectivités. Ces subventions prennent différentes formes et peuvent concerner des allègements fiscaux. On distingue également l’aide au retour à l’emploi ou ARE et l’aide à la création ou à la reprise d’entreprise.