Travailler en indépendant, c’est être nez à nez avec le client. Cela impose au freelance de développer certaines compétences comportementales connues sous l’appellation de soft skills. En effet, posséder les aptitudes professionnelles ne suffit pas pour enclencher son développement ou réussir une mission. Vous devez en plus des aptitudes communicationnelles, savoir chercher des clients et être capable de mener à bien les négociations. Dès lors, se pose la question de savoir comment évaluer les soft skills qu’un freelance doit maîtriser pour réussir sa carrière.
Quelle est la définition de soft skills chez un freelance ?
Il faut faire la distinction entre les soft skills qu’un freelance doit maîtriser et les hard skills. Le premier terme fait référence aux capacités comportementales de l’intéressé, tandis que le second est lié aux aptitudes professionnelles ou techniques. Ainsi donc, parler de soft skills chez un indépendant c’est évoquer des éléments tels que les aptitudes innées que celui-ci peut développer en situation de travailleur solitaire.
Des aspects comme le trait de caractère, les compétences naturelles ou les aptitudes émotionnelles font également partie des soft skills à développer par un autoentrepreneur. Les soft skills sont donc un ensemble de compétences qu’un travailleur indépendant doit posséder pour réussir à décrocher une ou plusieurs missions. Il s’agit de compétences techniques, mais aussi des aptitudes émotionnelles.
Malgré la pluralité des compétences, les plus importantes sont la maîtrise de la communication et l’empathie. Fiabilité et compétence sont des atouts maîtres que les clients recherchent chez un travailleur indépendant. L’impact des compétences sur la qualité du travail et le temps de réalisation n’est plus à démontrer. Quant aux soft skills, ils impactent la relation commerciale sur le plan de la qualité.
Comment améliorer ses soft skills en tant que freelance ?
Dans la kyrielle des soft skills qu’un indépendant doit posséder, certains sont considérés comme étant indispensables. Il s’agit, entre autres, de l’aisance communicationnelle, une bonne capacité d’écoute, la transparence et enfin la gestion du temps.
Savoir communiquer oralement et par écrit
La transformation digitale des entreprises connaît actuellement une évolution sans précédent. En plus de la réactivité, savoir communiquer est une compétence essentielle pour un freelance. La communication fait partie des soft skills indispensables pour celui ou celle qui travaille comme autoentrepreneur. Une bonne maîtrise de cette compétence passe par l’empathie.
En effet, le travail à domicile peut entraîner une rupture avec le corps social. C’est pourquoi il est important de maîtriser sa communication quand on travaille en freelance. Ce déploiement est totalement différent de celui qui utilise un espace de coworking pour travailler ou qui évolue en portage salarial. Savoir tisser des liens et maintenir un climat de saine collaboration sont par conséquent des soft skills qu’un indépendant doit posséder.
Bien que travaillant de façon autonome, le freelance coopère avec des clients particuliers ou des entreprises. Principal et unique interlocuteur avec l’entreprise cliente, l’indépendant doit impulser une dynamique communicationnelle permanente avec cette dernière. Pour mieux connaître les besoins de sa clientèle, le freelance doit être un bon communicant.
Prendre le temps de bien écouter
L’écoute est un soft skills indispensable pour un autoentrepreneur. Cette compétence impose d’être clair dans ses propos mais de savoir écouter les autres. C’est donc une aptitude qui doit être commune à tous les indépendants. Car gagner la confiance des clients implique de faire preuve d’empathie à leur égard. Si le client s’inquiète de la livraison de son projet dans les temps, il est de la compétence du freelance de le rassurer en objectant face à ces craintes avec force détails. En revanche, le client peut se montrer dur en affaires pendant la négociation. Le freelance est alors obligé de faire un compromis en proposant une contrepartie.
Être transparent dans vos agissements
La transparence est une qualité premium chez un travailleur indépendant. L’adaptation doit être une constance chez un freelance. Cela implique flexibilité et réactivité de sa part. Savoir faire face aux problèmes qui surviennent à l’imprévu est un impératif et l’autoentrepreneur doit en avoir la capacité. Pour cela, le maintien de la confiance du client passe par la transparence. Par transparence, il faut entendre accessibilité et sincérité. En répondant avec franchise à votre client, vous restez crédible aux yeux de celui-ci.
Montrer qu’on est flexible, c’est précisément exposer ses positions. D’une part, le travailleur indépendant doit parler de sa mission en donnant les arguments qui s’appuient sur son expertise et sa maîtrise du domaine. D’autre part, il doit aborder les aspects organisationnels, cette deuxième catégorie d’actions concerne notamment le volet financier à savoir la facturation, les congés ou les éventuels retards. Être transparent, c’est aussi maintenir sa ligne de conduite. Cela signifie la ponctualité et les retours clients permanents sur les avancées de la mission.
Bien gérer son temps
La bonne gestion du temps est une aptitude à développer par un travailleur indépendant. Celui qui travaille à son compte doit apprendre à gérer les divers aspects du fonctionnement de son entreprise. En dehors des commandes des clients qui doivent être réalisées, le management de sa structure doit de poursuivre.
Certes, de nombreux outils permettant de simplifier les tâches managériales existent, mais une bonne organisation demeure la clé de toute réussite. Travailler comme consultant par exemple implique la maîtrise de la facturation. Le besoin de productivité d’un freelance est adossé sur sa rentabilité. La plupart des autoentrepreneurs tiennent compte du taux journalier moyen dans leur facturation. D’autres font appel au simulateur en ligne pour déterminer le taux applicable pour leur prestation journalière. Enfin, il y a ceux qui estiment manuellement.
Quoi qu’il en soit, éviter de s’éparpiller est crucial si l’on veut valoriser ses soft skills. Être capable d’aller directement à l’essentiel est une autre compétence qu’un freelance doit savoir développer. Cela implique une programmation des tâches si on est un développeur, ou la finalisation du projet quand on travaille comme dessinateur.