Le statut de freelance a le vent en poupe. Pourtant s’installer à son compte ne s’improvise pas, car il faut être certain de générer des bénéfices. Pour cela, rien de mieux que de pouvoir proposer des prestations qualitatives et pointues à ses futurs clients. Oui, mais comment faire ?
Le métier de freelance ne s’improvise pas et il est impératif de toujours se former. Les concurrents sont nombreux et les clients iront toujours vers celui qui possède la formation la plus pointue et donc celui qui est le plus à même de répondre à des attentes toujours plus exigeantes. Il est donc important, si l’on veut créer son activité, de trouver une formation pour devenir freelance afin de mettre toutes les chances de son côté.
Beaucoup de freelances ignorent qu’ils peuvent toujours monter en compétence en cotisant auprès d’un OPCO. Si vous ne savez pas ce que c’est, petite explication.
Chaque salarié peut faire valoir ses droits à la formation. Il peut alors se rapprocher de son employeur et lui demander à suivre une formation ; souvent en rapport avec son métier ; ce qui, a priori, ne peut être qu’un plus pour l’entreprise.
Mais cela peut être aussi l’occasion de vérifier une appétence pour un autre métier, si l’on veut faire une reconversion professionnelle, avec pour finalité, de s’installer en tant que freelance.
Même après avoir créé son activité, il est important de se spécialiser ou de s’améliorer en gestion, si l’on se rend compte que c’est un point faible. Enfin, pour trouver de nouveaux clients, trouver une formation de commercial permettra au freelance de savoir mieux se vendre.
Les Opérateurs de Compétences (OPCO) sont justement là pour ça. Onze ont été agréés en 2019. Ce chiffre ne doit rien au hasard, il répertorie les principales branches professionnelles en France. On peut donc trouver un OPCO pour les entreprises de proximité, un autre pour les formations relatives à la santé, ou encore les services financiers, le commerce etc…
La question est importante. Parce qu’une personne possède bien entendu des compétences qui lui font penser qu’elle peut s’installer à son compte. Mais cela n’est en général pas suffisant.
Il faut avoir des connaissances élargies pour devenir son propre patron. Quand on interroge une personne exerçant en freelance, elle répondra qu’elle doit être sans cesse polyvalente.
Bien sûr, elle exerce en priorité son cœur de métier. Mais il lui faut trouver des clients et les inciter à passer par elle, pour des missions. Comment trouve-t-on des clients, comment faut-il les démarcher ? Cela n’est qu’un seul aspect de ce questionnement, car il faut arriver à se mettre en avant, ainsi que la qualité de ses prestations pour que l’activité devienne rapidement rentable. Il y a donc également l’aspect de la fidélisation de la clientèle.
Comment faire également quand on n’a aucune base en gestion ? Le choix du statut juridique a une incidence sur le type de comptabilité que le freelance devra tenir. Mais d’ailleurs, quel statut choisir en fonction de son activité et de sa situation personnelle ?
Ce sont autant de questions épineuses que le futur freelance doit avoir en tête. Heureusement, il existe des formations, qui permettent aux freelances en devenir, d’avoir des réponses concrètes pour réussir dans leur métier et ce, rapidement.
Parce que les freelances doivent avoir des compétences protéiformes, leur formation pour réussir doit l’être également : elle doit donc proposer un accompagnement global du freelancing, quel que soit le domaine choisi, et donner des réponses claires à toutes les questions inhérentes à ce changement de vie.
Être freelance, c’est créer son entreprise et être son propre patron. Cependant, sur le plan juridique, il existe deux manières de devenir freelance : l’immatriculation et le portage salarial.
L’immatriculation consiste à créer sa propre structure juridique (EURL, SASU, etc.). Si le consultant décide de s’immatriculer, une formation peut être très utile pour apprendre toutes les subtilités administratives de la gestion d’une entreprise.
Le portage salarial, quant à lui, est un statut juridique qui permet au consultant de travailler en tant qu’indépendant tout en conservant la sécurité du statut de salarié. En effet, il signe un contrat de travail avec l’entreprise de portage salarial (beaucoup plus souple qu’un contrat de travail classique), et devient donc juridiquement salarié de cette société de portage.
Cependant, comme tout travailleur indépendant, le consultant porté choisit ses missions et ses clients. La société de portage ne peut en aucun cas lui imposer une quelconque mission.
On peut relever deux avantages majeurs du portage salarial pour les portés :
Par ailleurs, le portage salarial permet au travailleur indépendant de profiter au quotidien d’un accompagnement individuel et personnalisé. Il est donc suivi tout au long de son aventure entrepreneuriale par des conseillers spécialisés et peut ainsi leur demander toutes sortes de conseils, notamment en ce qui concerne la formation professionnelle.