Vous voulez travailler avec plus de liberté ? Au premier abord, la solution idéale est de devenir Freelancer. Pourtant, la reconversion peut effrayer un salarié habitué à la sécurité de l’emploi. D’ailleurs, il sera confronté à quelques contraintes. Une solution appelée le portage salarial vient à la rescousse des nombreux salariés indépendants. Voici quelques points que vous devriez savoir en ce qui concerne ce dispositif.
Le travail en freelance consiste à effectuer des missions attribuées par des clients de manière ponctuelle ou sur de la longue durée.
En contrepartie, le client s’engage à verser au freelance le montant des honoraires définis préalablement. Cela implique que le freelance est amené à gérer la facturation de ses clients.
Par ailleurs, le freelancer est un travailleur indépendant. Cela signifie qu’il n’est pas lié avec son client par un lien de subordination (comme un employé avec son employeur). En effet, les deux parties signent un contrat de prestation pour fixer les termes de la réalisation de la mission.
Tout d’abord, le freelancer peut concilier sa vie privée et professionnelle. En effet, le travailleur indépendant est libre d’accepter une mission à sa guise. Il est par exemple possible que deux projets arrivent en simultanés. D’ailleurs, il peut fixer son horaire de travail en fonction de son emploi du temps.
Ensuite, certains métiers exercés en freelance (comme le développement web par exemple), sont propice au télétravail. Cependant, d’autres lieux de travail comme les espaces coworking restent envisageables pour les freelancers.
En revanche, pour d’autres postes (par exemple le consultant en audit informatique qui doit effectuer les contrôles et les analyses fonctionnelles sur site), le télétravail est difficilement envisageable. Dans ce cas, le freelance sera amené à travailler dans les locaux du client.
Par ailleurs, le consultant indépendant défini lui-même le montant de ses honoraires. Ainsi, il peut gagner une somme conséquente grâce à une seule mission.
Malgré les nombreux avantages que présentent le statut de freelance, ce dernier présente également certains inconvénients.
Tout d’abord, la nécessité de facturer ses clients impose aux freelancers la création de leur propre structure juridique (SASU, EURL, etc.). Ainsi, le travailleur indépendant est obligé de gérer sa comptabilité et ses documents juridiques.
Par ailleurs, en tant que travailleur indépendant, le consultant freelance devra gérer lui-même la prospection de nouveaux clients. En effet, sa rémunération dépendant exclusivement du paiement de ses clients, s’il n’a pas de mission, il ne perçoit aucune rémunération.
Enfin, parmi les inconvénients du statut de freelance, on peut relever la couverture sociale moins protectrice que celle du statut de salarié.
Le portage salarial correspond à une forme de travail indépendant apparu dans les années 80. Il peut être caractérisé par une relation tripartite entre un consultant indépendant, une société de portage salarial et une entreprise cliente.
Ce dispositif juridique présente de nombreux avantages pour les consultants indépendants. Tout d’abord, le porté signe un contrat de travail avec la société de portage salarial, ce qui lui permet de profiter de statut de salarié et donc de tous les avantages sociaux qui en découle.
Aussi, malgré son statut de salarié, le porté reste un travailleur indépendant. Tout comme un freelance immatriculé, il aura donc la charge de prospecter ses missions et ses clients. Ce qui lui permet d’avoir de choisir les prestations qu’il souhaite réaliser.
En outre, le portage salarial permet au porté de déléguer l’ensemble des démarches administratives liées à son activité indépendante. Cela lui permet donc de gagner du temps, et de pouvoir se concentrer sur la réalisation de ses prestations et la recherche de nouvelles missions.
Ainsi, le portage salarial présente tous les avantages du freelancing tout en résolvant certains de ses inconvénients.
Le rôle de la société de portage est de transformer les honoraires du porté en rémunération mensuelle nette.
Pour ce faire, celle-ci se base sur le chiffre d’affaires mensuel HT facturé par le porté. Elle retire ensuite les frais de gestion (pourcentage du chiffre d’affaires permettant à la société de portage de se rémunérer) pour obtenir le « compte du consultant ».
Ensuite, la société de portage retire du « compte du consultant » les frais professionnels puis les charges patronales pour obtenir la rémunération mensuelle brute. Enfin, elle soustrait les charges salariales pour obtenir la rémunération mensuelle nette du porté.
Par ailleurs, un autre avantage de passer par le portage salarial informatique pour les consultants indépendants réside dans l’option d’avance de trésorerie que proposent certaines sociétés de portage salarial, comme SPG.
En effet, les freelances immatriculés subissent un décalage de trésorerie, puisqu’ils sont dépendants du paiement de leurs clients (qui paiement souvent à 30 voire 45 jours après réception de la facture) pour percevoir leurs honoraires (donc leur rémunération).
Ce n’est pas le cas des consultants portés, puisque la société de portage leur verse leur rémunération indépendamment du paiement du client. Le porté ne subit donc pas de décalage de trésorerie.